Rosy et Phil "On the road again ..."
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On the road again ...

6/20/2020

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Virusvoyage-Covid 2-1
Et oui après 14 jours de confinement total, nous avons retrouvé le plaisir des hugs, des balades autour de notre village et de la compagnie de ma Belle.
Je suis déjà reparti pour quelques jours par la Suisse pour ne perdre la "selle".
La semaine prochaine, Rosy et moi, reprenons la route pour suivre la Moselle de Dôle jusqu'à Coblence.
Je vais créer une nouvelle page sur ce site.
A tout bientôt pour de nouvelles aventures.
Philippe et
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March 31st, 2020

3/31/2020

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Evolène, le 31 mars 2020
8+6=14
8 jours que nous sommes de retour à Evolène.
6 jours pour finir de notre isolement volontaire.
14 jours de patience pour pouvoir prendre Rosy dans mes bras.
Corona19 aura eu raison de notre virus du voyage.
Mais revenons un peu en arrière. Je vous avais quitté à Los Angeles où nous panifions la suite de l’itinéraire. C’est là que nous avons décidé de « busser » jusqu’à Santiago pour ne pas être rattrapés par l’hiver dans les cols que nous projetions  de parcourir entre le Chili et l’Argentine. 500km de bus nous amène à la capitale du Chili.
Santiago, mégalopole grouillante, circulation impossible, bruit, odeurs tout ce qu’il faut pour nous pousser à fuir cette folie. Alors nous continuons à « busser » jusqu’à Los Andes au pied du col du
Christ Rédempteur des Andes.
Un peu plus de deux jours seront nécessaires pour parcourir les quelque 80km et les 3200m de dénivelé positif. Nous bivouaquerons à 3600 mètres, à 4km du col pour se remettre des 72 épingles de cette route de folie.  Le matin du 3ème jour, en arrivant au col on apprend que l’Argentine a fermé ses frontières aux non résidents permanents.
C’est plein d’incertitude que nous basculons. A las Cuevas nos décidons de retourner au Chili. Deux options, remonter les quelques 800m du col ou passer par le tunnel interdit aux vélos. Au poste de péage, le mec du tunnel va demander au carabinier que faire avec nous. « Tu les fais traverser avec ton pick-up, c’est aux Chiliens de se démerder ». Nous traversons donc ce fameux tunnel en pick-up sans avoir au préalable, désinfecté nos mains et enfilé un masque de protection. C’est  seulement à ce moment que nous prenons conscience de la gravité de la situation. Etre perdus dans la nature sans ou alors peu de connexions avec le reste du monde nous a préservé temporairement de toute cette folie.
Le retour sur Santiago, nous le ferons à vélo pour éviter dans la mesure du possible les rassemblements de personnes. Nous refaisons à la descente les 27 lacets de la route goudronnée, la cerise sur le gâteau
A San Felipe nous avons de la peine à trouver un lieu pour passer la nuit quand nous sommes invités par Felipe à passer la nuit dans sa maison. Pas mal de Philippe dans le coin. Au matin nous sommes confrontés à la peur de la population, lorsque son épouse qui travaille dans le médical, nous demande un peu gênée de rassembler nos affaires et de quitter la maison.
Le deuxième jour nous n’arrivons pas à trouver un seul camping ouvert. Nous trouvons un Airbnd. Le matin, après une nuit d’insomnie, je réserve un vol de retour. La perspective de rester bloqué plusieurs mois loin des miens ne m’enchante pas.
Nous pensions rentrer par les petites routes, 145 km avec de nouveau plus de 1000 m de montées, encore 3 jours. Fernanda, du airbnb, nous poussera de l’autre côté d’un tunnel interdit aux vélos pour nous permettre de rejoindre la capitale en suivant l’autoroute, 90km (merci Fernanda). Et oui cela se fait au Chili. Les seuls klaxons seront des klaxons d’encouragement. Ils nous ont bien aidé, merci.
A Santiago, nous retrouvons Marja et Sjef, nos amis hollandais. Ils ont loué un appartement en attendant leur avion de retour en Europe.
Vendredi matin, nous apprenons par Iberia que les vols de notre retour sont annulés. Pas de panique, « il y a toujours plus de solutions que de problèmes » comme dit une amie.
Nous trouvons finalement un vol sur British Air. Seul problème, il coûte un bras même deux, et les limites de nos cartes de crédit sont déjà bien entamées avec la réservation d’Iberia. Encore un grand merci à Michel, mon frère pour nous avoir donné un coup de pouce à résoudre ce problème.
Le retour se fait sans souci, enfin presque. A l’aéroport de Genève, impossible de trouver des pièces pour libérer 2 chariots pour nos bagages. A part les quelques voyageurs qui rentrent au pays, il n’y a plus personne. C’est en train que nous rejoignons Sion.
Voilà, fin de ce voyage.
Encore 6 jours d’isolement. Cela me laisse le temps de trier les dernières photos et de vous écrire cette « tartine ».
Corona19 vs VirusVoyage 1 à 0. Restons en santé pour que VirusVoyage reprenne le dessus pour d’autres aventures.
Bises à tous
Be safe.

Isabelle et Philippe.
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The Monkey Puzzle Trail ...

3/11/2020

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Los Angeles, Chili, le 11 mars 2020
Vous vous demandez peut-être ce qu’il nous arrive, plus d’un mois sans nouvelle. Et bien, il nous arrive que nous profitions un max de cette aventure et que je ne prends plus du temps devant l’ordinateur. Faut dire que là où nous sommes passé, l’usage du clavier n’est pas trop recommandé à cause de la poussière.
La Monkey Puzzle trail, pour nous 7 jours complètement débranché du monde « connecté ». En lien total avec la Nature, les Paysages à ne plus vouloir avancer pour que cela dure plus longtemps. Une piste difficile, qui met à contribution l’entre-aide entre voyageurs, nous sommes quatre, Marja et Sjeff nous accompagnent depuis quelques semaines.
Nous avons traversé des territoires Mapuches. Aurions bien aimé en rencontrer pour mieux comprendre leurs revendications territoriales.
Alors que dire de plus ? On prend notre pied.
Le retour à une certaine « civilisation » est mitigé. Oui pour la douche chaude, la route goudronnée ...
Extrait du journal d'Isabelle...
"Après 16km de ripio pourri, on retrouve l'asphalte, on sous estime souvent les vertus d'une bonne route goudronnées."

non au bruit des voitures.
Alors demain nous reprenons la route, toujours vers le Nord.
Quelques photos pour vous faire envie. Ne dites pas qu’il nous faut du cou « rage ». Le courage c’est de se lever tous les matins pour aller bosser.
Bises à tous
Isabelle et Philippe
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Los Alerces ....

2/8/2020

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Parque national Los Alerces, 8 février 2020
Parque National, 4 jours d’arrêt … Pour moi en tout cas. Pour Isabelle, pas vraiment. Elle est partie avec Marja, notre compagne de voyage depuis quelques semaines, faire une treck de 2 jours. Jeff  et moi avons préféré se la couler douce au camping devant une bonne bière.
Voilà quelques jours que nous avons quitter la Carretera Australe pour nous diriger plein Est vers l’Argentine. Nous avions crainte qu’il nous pousse des palmes entre les orteils et les doigts à force de rouler sous la pluie.
Le monde est petit. Nous avons croisé James le Canadien. Nous l’avions rencontré en 2017, à Loreto, Basse Californie. Moment magique. D’autres rencontres, des cyclistes au long cours, Morane et Quentin où des voyageurs motorisés qui nous donnent leurs provisions de légumes qu’il est interdit de rentrer au Chili. Merci …
Nous avons franchi le cap des 2’000km l’autre jour. On continu. Jusqu’où, on ne sait pas. Jusqu’à quand, on ne veut pas le savoir. Tant qu’on a du plaisir, tant qu’on a la santé et Isabelle m’a fait la promesse de me ramener à la maison, si des fois que j’oublierais d’où je suis parti.
Bises à tous
Isabelle et Philippe.
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Deux mois, on continue ...

1/29/2020

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Puyuhapi, le 29 janvier 2020
Encore un nom qui fait rêver, enfin presque. Une dizaine de jours sans nouvelle. Une dizaine de jours sans pluie. Et oui il semblerait que c’est le changement climatique. Nous cela nous va bien. Quoique hier, les pendules se sont remises à l’heure. De la pluie "A boire debout" comme disent nos amis québécois. Heureusement, nous sommes bien équipés. A part les pieds un peu mouillés, rien à signaler.
Deux jours à rouler sur du goudron, quel plaisir, le reste sur du « ripio », quelle poussière.
Extrait du journal d’Isabelle à l’attaque d’une grimpette visuellement trompeuse, avec des bouts à 12%,  :
« Après avoir vérifié que mon pneu arrière n’était pas à plat, que mon frein était bien débloqué et que rien ne frottait contre la roue, j’ai dû me rendre à l’évidence, ça montait et ça montait sec ».

Nous passons les 2'000 kilomètres demain. Direction, toujours le Nord. Dans quelques jours nous devrons décider si nous continuons sur la Carretera Austral, ou si nous bifurquons sur l’Est, rejoindre l’Argentine.
Je ne vous parle pas des paysages, je risquerais de me répéter, regardez les photos.
Alors un petit dialogue en arrivant en vue de Puyuhapi
Bibi : « Hum, tu sens cette bonne odeur d'hamburger. »
Babelle : « Non, moi je sens plutôt une bonne odeur de légumes »
Et merde. Elle suit bien les conseils de Rosy.
« Les légumes c’est bon pour la santé. »
Bises à tous
Isabelle et Philippe
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Un p'tit tour en barcasse ...

1/16/2020

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Puerto Rio Tranquilo, le 16 janvier 2020
Rivière Tranquille, avec un nom comme ça, on ne pouvait pas rester quelques jours pépères. Les paysages sont toujours aussi beaux. La météo nous fait des fleurs. Peu de pluie, peu de vent, beaucoup de soleil et un petite chaleur qui nous permet de rouler les bras à l'air. Seul hic, qui dit chaleur, sec et soleil, dit, beaucoup de poussière. Alors en en bouffe, de la poussière. Dommage que je n'aie pas encore de dentier, je ferais des économies sur le Kukident.
Quelques images d'un p'tit tour en barcasse, pour allez admirer le Sanctuario de la Naturelza Capillas de Marmol.
On a gentiment passer les 1'500km. Tout roule, à part quelques bobos de "viejito" pour bibi.
Demain, on the road again.
Bises à tous
Isabelle et Phil

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Cochrane, sur la Carretera Austral ...

1/12/2020

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Cochrane, le 11 janvier 2020
Coucou, de retour à la « civilisation connectée » quelques lignes pour partager ces quelque 10 jours de folie.
On a quitté El Chalten sous un soleil radieux, le vent en carafe, nous en t shirt, avec un dernier regard sur le Fitz Roy. Une trentaine de kilomètres pour rejoindre le Lago Desierto où nous prenons un bateau le lendemain.
A l’autre bout du lac, commence la partie de plaisir. 22km sans route, une piste parmi les arbres, avec sur 5km, raidillons bien raides, passages de rivières bien mouillés, passages dans la boue bien boueux. Tout ça, avec le sourire, pour Isabelle. Nous arriverons trop tard pour le bateau du soir. Pas grave, une nuit avant la traversée du Lago O’Higgins va nous permettre de récupérer des efforts de la journée. Seul hic, on n’est certain d’avoir un bateau pour le lendemain. La traversée ne peut ce faire si le vent en décide autrement. Le matin, nous plions sous la pluie et on se retrouve tous à attendre le fameux bateau de 10h. 10h15 le voilà qui pointe son nez. Euphorie générale. De courte durée car à peine à terre, le capitaine nous informe qu’il ne repart pas aujourd’hui. Demain matin tôt , pour passer avant le vent. C’est comme ça qu’on se retrouve une quinzaine de touristes embarqués sur une coquille de noix pour rejoindre O’Higgins. Très vite, les vagues se forment. 1m50 de creux, vent de travers, les estomacs aussi.
Je n’ai pas très bien compris ce qu’a dit le capitaine, en espagnol, au mec penché à l’extérieur, était-ce une histoire de serrer les dents pour garder les gros morceaux ou de bien serrer les mains sur la rambarde pour ne pas tomber à l’eau.
Suivront une semaine de balade sur la célèbre Carretera Austral. De la pluie, du vent, de la route non goudronnée, de la poussière, des montées, des descentes, des bivouacs de rêve, et cerise sur le gâteau, un détour par Caleta Tortel, le bled où il pleut 375 jours par année. Bon faut quand même dire que nous avons retrouvé le soleil, les petits bistrots sympas et les magasins avec des fruits et des légumes.
Demain, en route petite troupe, direction, toujours le Nord, jusqu’à Coyhaique, une dizaine de jours.
Bises à tous
Isabelle et Philippe.
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Quelle drôle d'année...

12/31/2019

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El Chalten, le 31 décembre 2019
Dernier jour de l’année. J’essaie de me rappeler où je me trouvais il y a une année. Je cherche les paysages, les personnes avec qui je voyageais, ou alors à Evolène à profiter de notre nid. Et non, les images, les bruits, les odeurs refont surface. J’étais aux urgences au CHUV en attente de ma 6ème opération de ma hanche droite.
Que de routes parcourues en cette année 2019. En mars, l’Eurovélo 6, jusqu’à l’Atlantique et retour, cette été, l’Eurovélo 15 avec Rosy et cerise sur les gâteau la Route des Grandes Alpes, avant de reprendre le route, avec Isabelle cette fois pour cette balade sur la Carratera Austral et par les Andes. Comme remise en forme je ne pouvais rêver mieux.
Alors pour terminer cette année pleines de souvenirs et de rencontres, quoi de mieux qu’une petite balade de trois jours sans les vélos, près du Cerro Torre et du Fitz Roy. C’était vraiment bizarre pour moi de me promener à pied avec un sac sur le dos. Cela faisait si longtemps. Merci à Isabelle de m’avoir motivé à me les sortir, les pouces du …
Nous avons eu beaucoup de chance avec la météo. Par ici, c’est un peu la loterie. Le jeu favori des montagnes, c’est le cache-cache avec les nuages.
Alors voilà quelques photos de notre escapade dans le parc.
Demain, Parci et Parla, nos vélos, reprennent du service. Ils piaffent d’impatience. Au programme une quarantaine de kilomètres, avant d’embarquer sur un ferry pour rejoindre la frontière chilienne. Suivrons une vingtaine de bornes de single track pour rejoindre un deuxième bateau qui nous permettra de rejoindre la célèbre Carratera Austral, pour continuer vers le Nord.
Voilà tous nos vœux pour cette nouvelle année. Que vos rêves les plus fous se réalisent, les moins fous aussi.
Bises à tous
Isabelle et Philippe.

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Les Andes à vélo, 2ème ...

12/25/2019

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El Calafate, le 25 décembre 2019
Hohoho, c’est Noël, jour de repos pour nous. Nous avons quitté Punta Arenas le 13 sous le soleil et du vent, mais rien de très méchant. « Il suffit de demander » comme dit ma Belle.
Demander oui, mais pas toujours entendu. Le 15, belle bombée, 70km, notre plus grosse journée jusqu’ici. Il faut dire que les coins où poser les tentes à l’abri du vent ne sont pas légion. Le 16, après une dizaine de km, stop, pouce, 2 minutes, une camionnette passe sans s’arrêter, on attend la seconde voiture, le gars de la camionnette a fait demi-tour et va nous pousser jusqu’à Puerto Natales, merci Pedro. Il suffisait de demander.
Le 17 nous retrouve sur la route, mais sous la pluie. Heureusement que nous sommes bien équipés. Avec les ponchos, on est en mode « poussin », direction le parc des Torres del Paine. Celles-ci jouent à cache-cache avec les nuages. Pas grave l’ambiance remplit notre écuelle de « fun ». La météo est typique du coin, les 4 saisons dans la journée. Je ne savais pas que Vivaldi avait séjourné par ici, lorsqu’il a composé son œuvre.
Le 19 est un jour à marquer d’une pierre blanche. Superbe journée à travers le parc. Gentil le vent, les grimpettes un peu moins. On se retrouve assez souvent à devoir pousser Parci et Parla (nos vélos), pour ne pas s’exploser les genoux. « Pas grave, cela va moins vite, plus de temps pour les paysages » me dit Isabelle, elle a tout compris.
Le soir, on se fait éjecter du coin où l’on voulait passer la nuit. Dommage la vue était belle. Mais bon, on ne va pas en faire un fromage. Il suffit de demander, on va bien trouver, c’est encore tôt, il fait jour jusqu’à 22 heures. Finalement nous jetons notre dévolu sur une petite cuvette à une cinquantaine de mètres de la route, cachés des voitures, avec une magnifique vue sur les Torres. Au moment de mon dernier besoin avant de me coucher, j’entend des miaulements, et là, à une quinzaine de mètres, un puma, qui s’en retourne vers ses petits en les appelant. De quoi se pisser sur les souliers.
« Séquence émotions » comme dirait Nicolas Hulot. En fait, c’est « une » puma, avec ses 2 petits, déjà pas mal grands. Par deux fois, on les repère à l’horizon, feulant en regardant dans notre direction. Nous prenons conscience, avec une certaine anxiété, que la mère se rapproche pour voir si il y a assez à croquer sur les deux créatures que nous sommes.
Nous lui faisons renoncer à faire joujou avec nous en tapant sur les casseroles.
Soirée de premières, première fois que nous voyons des pumas en peine nature et première fois que nous allons dormir avec une casserole comme oreiller. Pas au bout de nos émotions …
Extrait du journal d’Isabelle.
« Juste avant 6h du matin, je suis réveillée par un bruit pas possible. Un troupeau de vaches en mouvement. Marquée à vie, comme tous les enfants de ma génération, par la scène des gnous dans le Roi Lion, je réveille mon père avec inquiétude, en m’imaginant déjà un remake à la chilienne. Ni une, ni deux, il est hors de la tente et me rassure, et se rassure aussi, les vaches, plusieurs centaines sont déjà passées, bien que tout près elles ne viennent pas notre direction.
Le 24, nous arrivons enfin à El Calafate, après quelques jours toujours avec du vent, de dos, de face, de côté, on ne choisi pas. Il te pousse hors de la route, te fais faire du 40km/h sans pédaler, ou du 4 en pédalant comme un malade (1ère vitesse)
Quelques jours de repos pour se refaire une santé, et prendre un bus pour notre prochaine étape El Chalten. Papa Noël est passé et a glissé dans nos chaussettes nauséabondes 2 billets simple course. Merci Papa Noël.
Bises à tous
Isabelle et Philippe.
 

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Les Andes à vélo, 1ère ...

12/12/2019

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Hushuaia, 29 novembre 2019 ...
Rosyphil.com… Rosy ???phil.com … ????phil.com
C’est bizarre, Parci et Parla, nos montures sont du voyage.
Cette fois Rosy ne l’est pas. Elle a décidé de profiter un maximum de notre nid à Evolène.
De retrouver sa sœur, son frère, ses amis, de faire du yoga et de tricoter et pourquoi pas bosser un peu ....
Voilà pourquoi je suis en train de remonter les vélos avec l’aide de Isabelle, ma cadette.
Après 32 heures de voyage, maison-maison, 4 heures de décalage horaire, va falloir faire attention à ne pas monter la roue avant à l’arrière et de ne pas oublier de monter la selle.
Y paraît que le régime sans selle fait mal au "derge".
Samedi, 30 novembre ...
Encore quelques achats de nourriture, la photo devant le mythique panneau du fin du monde et en route direction le nord. Et cerise sur le gâteau, un vent à décorner des bœufs, oui mais dans le dos, la totale. Premier bivouac à une trentaine de kilomètre de Ushuaia.
Fait pas chaud, 7°C, un peu de crachin, c’est bien, cela pourrait être de la neige.
Rio Grande, 5 décembre 2019 ...
5 jours que nous sommes en route. Nous trouvons gentiment nos marques. Le point stratégique sera la définition de « la grasse matinée ». 7h00 pour Phil et 10h00 pour Isabelle.
Extrait du journal d’Isabelle.
« Même en se levant tôt, 6h30, la marmotte en moi est en souffrance, le vent était plus matinal que nous. »

Nous avons fait connaissance avec Eole Platagonien. 2  jours de vent dans la tronche avec des rafales de plus de 90km heure, ça décoiffe. Nous sommes arrivé hier à Rio Grande après 42km de bagarre complètement HS. Etait-ce une bonne idée de commencer par Sud? That’s the question ?
Nous prenons un jour de repos, pour faire un peu de lessive et pour finaliser un opérateur téléphonique, les fournisseurs suisses coûtent la peau des fesses et on en a besoin pour pédaler (les fesses pas l’opérateur).
Lundi 9 décembre ...
Aujourd’hui nous avons battu le record de moyenne. 6 heures pour 20 km, à plat les kilomètres. Eole, Eole, Eole merci. Heureusement nous trouvons des refuges spécialement pour nous les cyclistes un peu barges.
Mardi 10 décembre ...
Ce matin, il nous semble que le vent est moins fort, est-ce une impression, ou est-ce nous qui sommes plus fort ? Non, me dit Isabelle, ça descend …
Après une vingtaine de km, nous sommes accueillis par Irene de la estancia Draga. Ce sera notre boulboul* du jour, café, pâtisserie au milieu de nulle part. L’accueil des gens m’émerveillera toujours.
C’est la saison de la tonte des moutons. Nous en profitons pour voir le travail de ces hommes. Environs un dollar par bête, un travail de forçat.
Comme nous avons assez de ravitaillement nous faisons durer le plaisir en s’offrant un bivouac avec vue sur la mer à une trentaine de km de Porvenir, notre prochaine rendez-vous avec la civilisation.
Extrait du journal d’Isabelle, "ravitaillement"
« Papa rigole en disant que j’ai peur de mourir de faim. Il est terrible, pour lui, crackers, céréales et Nesquik, suffiraient. Une chose est sûre, les courses c’est moi qui vais m’en occuper. »

Porvenir, Mercredi, 11 décembre ...
Quelques heures de route sous le soleil, et … sans vent, pour rejoindre ce port où nous prenons le ferry pour Punta Arenas, synonyme de petit hôtel, GRANDE DOUCHE, non moins GRANDE LESSIVE, deux jours de repos, avant de poursuivre vers le Nord.
Content d’avoir passé ces quelques 230km de traversée exposée aux vents d’ouest. A vrai dire, j’étais un peu inquiet  , ne sachant pas à quelle sauce non allions être mangés.
Punta Arenas, le 12 décembre.
Nous y sommes, après une traversée de 2 heures en ferry bien secoué par le vent. Avons trouvé une pension sympa. Dieu que la douche était bonne. Isabelle se réconcilie avec la Grasse Matinée pendant que je vous livre ces dernières nouvelles. Journée « logistique », « gastronomique sans riz ni pâtes » et journée touriste.
Quelques photos en vrac.
Bises à tous
Isabelle et Philippe.
Boulboul = boulangerie.
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    Isabelle et Philippe, un sexygénaire à la retraite, en balade avec sa fille de par les Andes.
    Notre port d'attache, Evolène dans le Valais suisse

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