Rosy et Phil "On the road again ..."
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Quelle drôle d'année...

12/31/2019

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El Chalten, le 31 décembre 2019
Dernier jour de l’année. J’essaie de me rappeler où je me trouvais il y a une année. Je cherche les paysages, les personnes avec qui je voyageais, ou alors à Evolène à profiter de notre nid. Et non, les images, les bruits, les odeurs refont surface. J’étais aux urgences au CHUV en attente de ma 6ème opération de ma hanche droite.
Que de routes parcourues en cette année 2019. En mars, l’Eurovélo 6, jusqu’à l’Atlantique et retour, cette été, l’Eurovélo 15 avec Rosy et cerise sur les gâteau la Route des Grandes Alpes, avant de reprendre le route, avec Isabelle cette fois pour cette balade sur la Carratera Austral et par les Andes. Comme remise en forme je ne pouvais rêver mieux.
Alors pour terminer cette année pleines de souvenirs et de rencontres, quoi de mieux qu’une petite balade de trois jours sans les vélos, près du Cerro Torre et du Fitz Roy. C’était vraiment bizarre pour moi de me promener à pied avec un sac sur le dos. Cela faisait si longtemps. Merci à Isabelle de m’avoir motivé à me les sortir, les pouces du …
Nous avons eu beaucoup de chance avec la météo. Par ici, c’est un peu la loterie. Le jeu favori des montagnes, c’est le cache-cache avec les nuages.
Alors voilà quelques photos de notre escapade dans le parc.
Demain, Parci et Parla, nos vélos, reprennent du service. Ils piaffent d’impatience. Au programme une quarantaine de kilomètres, avant d’embarquer sur un ferry pour rejoindre la frontière chilienne. Suivrons une vingtaine de bornes de single track pour rejoindre un deuxième bateau qui nous permettra de rejoindre la célèbre Carratera Austral, pour continuer vers le Nord.
Voilà tous nos vœux pour cette nouvelle année. Que vos rêves les plus fous se réalisent, les moins fous aussi.
Bises à tous
Isabelle et Philippe.

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Les Andes à vélo, 2ème ...

12/25/2019

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El Calafate, le 25 décembre 2019
Hohoho, c’est Noël, jour de repos pour nous. Nous avons quitté Punta Arenas le 13 sous le soleil et du vent, mais rien de très méchant. « Il suffit de demander » comme dit ma Belle.
Demander oui, mais pas toujours entendu. Le 15, belle bombée, 70km, notre plus grosse journée jusqu’ici. Il faut dire que les coins où poser les tentes à l’abri du vent ne sont pas légion. Le 16, après une dizaine de km, stop, pouce, 2 minutes, une camionnette passe sans s’arrêter, on attend la seconde voiture, le gars de la camionnette a fait demi-tour et va nous pousser jusqu’à Puerto Natales, merci Pedro. Il suffisait de demander.
Le 17 nous retrouve sur la route, mais sous la pluie. Heureusement que nous sommes bien équipés. Avec les ponchos, on est en mode « poussin », direction le parc des Torres del Paine. Celles-ci jouent à cache-cache avec les nuages. Pas grave l’ambiance remplit notre écuelle de « fun ». La météo est typique du coin, les 4 saisons dans la journée. Je ne savais pas que Vivaldi avait séjourné par ici, lorsqu’il a composé son œuvre.
Le 19 est un jour à marquer d’une pierre blanche. Superbe journée à travers le parc. Gentil le vent, les grimpettes un peu moins. On se retrouve assez souvent à devoir pousser Parci et Parla (nos vélos), pour ne pas s’exploser les genoux. « Pas grave, cela va moins vite, plus de temps pour les paysages » me dit Isabelle, elle a tout compris.
Le soir, on se fait éjecter du coin où l’on voulait passer la nuit. Dommage la vue était belle. Mais bon, on ne va pas en faire un fromage. Il suffit de demander, on va bien trouver, c’est encore tôt, il fait jour jusqu’à 22 heures. Finalement nous jetons notre dévolu sur une petite cuvette à une cinquantaine de mètres de la route, cachés des voitures, avec une magnifique vue sur les Torres. Au moment de mon dernier besoin avant de me coucher, j’entend des miaulements, et là, à une quinzaine de mètres, un puma, qui s’en retourne vers ses petits en les appelant. De quoi se pisser sur les souliers.
« Séquence émotions » comme dirait Nicolas Hulot. En fait, c’est « une » puma, avec ses 2 petits, déjà pas mal grands. Par deux fois, on les repère à l’horizon, feulant en regardant dans notre direction. Nous prenons conscience, avec une certaine anxiété, que la mère se rapproche pour voir si il y a assez à croquer sur les deux créatures que nous sommes.
Nous lui faisons renoncer à faire joujou avec nous en tapant sur les casseroles.
Soirée de premières, première fois que nous voyons des pumas en peine nature et première fois que nous allons dormir avec une casserole comme oreiller. Pas au bout de nos émotions …
Extrait du journal d’Isabelle.
« Juste avant 6h du matin, je suis réveillée par un bruit pas possible. Un troupeau de vaches en mouvement. Marquée à vie, comme tous les enfants de ma génération, par la scène des gnous dans le Roi Lion, je réveille mon père avec inquiétude, en m’imaginant déjà un remake à la chilienne. Ni une, ni deux, il est hors de la tente et me rassure, et se rassure aussi, les vaches, plusieurs centaines sont déjà passées, bien que tout près elles ne viennent pas notre direction.
Le 24, nous arrivons enfin à El Calafate, après quelques jours toujours avec du vent, de dos, de face, de côté, on ne choisi pas. Il te pousse hors de la route, te fais faire du 40km/h sans pédaler, ou du 4 en pédalant comme un malade (1ère vitesse)
Quelques jours de repos pour se refaire une santé, et prendre un bus pour notre prochaine étape El Chalten. Papa Noël est passé et a glissé dans nos chaussettes nauséabondes 2 billets simple course. Merci Papa Noël.
Bises à tous
Isabelle et Philippe.
 

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Les Andes à vélo, 1ère ...

12/12/2019

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Hushuaia, 29 novembre 2019 ...
Rosyphil.com… Rosy ???phil.com … ????phil.com
C’est bizarre, Parci et Parla, nos montures sont du voyage.
Cette fois Rosy ne l’est pas. Elle a décidé de profiter un maximum de notre nid à Evolène.
De retrouver sa sœur, son frère, ses amis, de faire du yoga et de tricoter et pourquoi pas bosser un peu ....
Voilà pourquoi je suis en train de remonter les vélos avec l’aide de Isabelle, ma cadette.
Après 32 heures de voyage, maison-maison, 4 heures de décalage horaire, va falloir faire attention à ne pas monter la roue avant à l’arrière et de ne pas oublier de monter la selle.
Y paraît que le régime sans selle fait mal au "derge".
Samedi, 30 novembre ...
Encore quelques achats de nourriture, la photo devant le mythique panneau du fin du monde et en route direction le nord. Et cerise sur le gâteau, un vent à décorner des bœufs, oui mais dans le dos, la totale. Premier bivouac à une trentaine de kilomètre de Ushuaia.
Fait pas chaud, 7°C, un peu de crachin, c’est bien, cela pourrait être de la neige.
Rio Grande, 5 décembre 2019 ...
5 jours que nous sommes en route. Nous trouvons gentiment nos marques. Le point stratégique sera la définition de « la grasse matinée ». 7h00 pour Phil et 10h00 pour Isabelle.
Extrait du journal d’Isabelle.
« Même en se levant tôt, 6h30, la marmotte en moi est en souffrance, le vent était plus matinal que nous. »

Nous avons fait connaissance avec Eole Platagonien. 2  jours de vent dans la tronche avec des rafales de plus de 90km heure, ça décoiffe. Nous sommes arrivé hier à Rio Grande après 42km de bagarre complètement HS. Etait-ce une bonne idée de commencer par Sud? That’s the question ?
Nous prenons un jour de repos, pour faire un peu de lessive et pour finaliser un opérateur téléphonique, les fournisseurs suisses coûtent la peau des fesses et on en a besoin pour pédaler (les fesses pas l’opérateur).
Lundi 9 décembre ...
Aujourd’hui nous avons battu le record de moyenne. 6 heures pour 20 km, à plat les kilomètres. Eole, Eole, Eole merci. Heureusement nous trouvons des refuges spécialement pour nous les cyclistes un peu barges.
Mardi 10 décembre ...
Ce matin, il nous semble que le vent est moins fort, est-ce une impression, ou est-ce nous qui sommes plus fort ? Non, me dit Isabelle, ça descend …
Après une vingtaine de km, nous sommes accueillis par Irene de la estancia Draga. Ce sera notre boulboul* du jour, café, pâtisserie au milieu de nulle part. L’accueil des gens m’émerveillera toujours.
C’est la saison de la tonte des moutons. Nous en profitons pour voir le travail de ces hommes. Environs un dollar par bête, un travail de forçat.
Comme nous avons assez de ravitaillement nous faisons durer le plaisir en s’offrant un bivouac avec vue sur la mer à une trentaine de km de Porvenir, notre prochaine rendez-vous avec la civilisation.
Extrait du journal d’Isabelle, "ravitaillement"
« Papa rigole en disant que j’ai peur de mourir de faim. Il est terrible, pour lui, crackers, céréales et Nesquik, suffiraient. Une chose est sûre, les courses c’est moi qui vais m’en occuper. »

Porvenir, Mercredi, 11 décembre ...
Quelques heures de route sous le soleil, et … sans vent, pour rejoindre ce port où nous prenons le ferry pour Punta Arenas, synonyme de petit hôtel, GRANDE DOUCHE, non moins GRANDE LESSIVE, deux jours de repos, avant de poursuivre vers le Nord.
Content d’avoir passé ces quelques 230km de traversée exposée aux vents d’ouest. A vrai dire, j’étais un peu inquiet  , ne sachant pas à quelle sauce non allions être mangés.
Punta Arenas, le 12 décembre.
Nous y sommes, après une traversée de 2 heures en ferry bien secoué par le vent. Avons trouvé une pension sympa. Dieu que la douche était bonne. Isabelle se réconcilie avec la Grasse Matinée pendant que je vous livre ces dernières nouvelles. Journée « logistique », « gastronomique sans riz ni pâtes » et journée touriste.
Quelques photos en vrac.
Bises à tous
Isabelle et Philippe.
Boulboul = boulangerie.
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    Isabelle et Philippe, un sexygénaire à la retraite, en balade avec sa fille de par les Andes.
    Notre port d'attache, Evolène dans le Valais suisse

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