Rosy et Phil "On the road again ..."
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4/5/2011

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Nous sommes de retour. Le voyage est fini pour nous. Pour le moment en tout cas. Il continu pour d'autres.
Matthieu, Charlotte, Tugdual, Agathe, Enguerrand, Octavie, Béatrix...sans oublier Doudou se baladent en famille. Nous les avons rencontré au Chili. Vous pouvez les suivre sur leur site.
Nous vous souhaitons le meilleur et que vos rèves les plus fous se réalisent.
Grosses bises
Rosy et Philippe
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Gracias a la vida, Merci la Vie

3/24/2011

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Voilà, Le retour approche. Celà a été un voyage merveilleux. De belles rencontres, des paysages magnifiques, des moments pleins d'émotion, ... comme dit Brassens, "Il n'y a rien à jeter". Nous n'allons pas sur une île déserte, nous rentrons.
Gracias a la vida et ... 

Merci à Michel pour ses tuyaux photographiques, à Isabelle de s’être levé à 5 heures de matin pour nous accompagner à l’aéroport en ce petit matin de novembre. A Valérie qui s’est occupé de notre courrier en Suisse. Merci à Daniel pour tes roues « spécial poids-lourds », elles n’ont pas bougé.
Merci à Analia, Miguel et Juan de Salta pour leur support au début et à la fin de ce périple.
A Monique et Roger pour vos bons conseils à Cachi.
A Anastasia de la Valle Calchaqui pour ton accueil. A Maria, Rosario et Mario le mécano de San Antonio de los Cobres. Merci aux gens de Puesto Sey de m’avoir pris pour un curé. Aux profs et au cuisinier de l’école de Huancar pour votre hospitalité. A Lucy de Susques pour tes cataplasmes d’oignons. A la famille Chavez de Salinas Grandes. A Bebo de Purmamarca, pour ton hospitalité.
A Marine et Christophe, nos porteurs d’eau à Abra Pampa.
Merci à Judy, John et à l’équipe de biologistes « un peu barges » pour votre abri contre les orages à la Laguna Pozuelos
Merci à Myriam, Hilario et Dionisos de l’agence Hodaka à Uyuni pour vos conseils en Bolivie. A l’équipe de choc, Rolf, Gianluca et Alex.
Aux familles de Polques et à Alex, 3 ans, de m’avoir pris pour le Père Noël. A Justina, la gardienne du refuge de la Laguna Blanca.
Edouardo, chauffeur de bus à El Tatio.
Sylvia, Olga, Vidma, Anamalia et Béatriz, merci pour votre accueil à San Pedro de Atacama, nous reviendrons.
Philippe et Vivian, vos petits déjeuners … super.
Alexis et Oscar, merci pour votre accueil à El Laco, et bon courage dans votre isolement à près de 4500m.
Merci à vous Esteban, Ramiro et "Buro Negro" pour votre aide dans le chao de la Valle del Toro.
Griselda et Ricardo pour votre accueil et votre poulet à Alfarcito, « de diez ».
Et merci à vous tous qui nous avez suivi sur ce blog. Vos messages et vos commentaires nous ont beaucoup touché.
Nous nous réjouissons de vous revoir.
Grosses bises.
Rosy et Philippe

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Iguazu, la cerise sur le gâteau.

3/24/2011

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Salta, un petit florilège

3/19/2011

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Rosy et les fleurs ...

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Salta

3/17/2011

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Voilà les vélos sont démontés. Les cartons sont faits. Les billets de bus pour les chutes d'Iguazu notre prochaine étape, sont achetés. Ce sera pour dimanche. 23 heures de bus. Et oui c'est grand l'Argentine. 
Ci-dessous le lien vers l'album photos de la folie carnavalesque de San Antonio.
Nous profitons des ces quelques jours pour ne rien faire.
Bises à tous.
Rosy et Phil

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San Antonio de los Cobres - Salta, dernière étape

3/15/2011

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Mardi 8 mars
Petit dialogue matinal. « Merde il pleut. » « Bon nous allons déjeuner, et nous verrons après » « T’as vu il pleut des cordes, et la salle à manger commence à être inondée. »
Ce matin c’est plutôt mal parti. Nous chargeons quand même les sacoches et partons sous la pluie vers le village pour faire le reste des achats de croque pour 5 jours. Il pleut toujours lorsque nous nous enfilons dans un resto pour manger.
La chance nous colle aux fesses. 13 heures le soleil est là. En route camarade. Direction Salta. Nous devons revoir notre itinéraire, la route pour Cachi est coupée par les pluies. Nous passerons donc par la Quebrada del Toro, avec un détour par la Laguna du même nom.
La route est grasse, les pneus collent à la piste, nous devons nous faire violence pour avancer. Chaque kilomètre nous rapproche de la fin de ce voyage. Le moral n’est pas terrible, surtout que le vent se fait un malin plaisir de nous souffler dans le nez. Nous plantons la tente comme plusieurs fois dans ce voyage juste avant la pluie.
Un invité surprise nous fait sursauter. Un lama curieux et vachement téméraire vient voir si il y a quelque chose a se mettre sous la dent dans notre tente.

Mercredi 9mars.
Le beau temps est de retour. Nous pedzons un peu pour permettre au soleil de sécher la tente. Il nous reste quelques kilomètres de route goudronnée pour atteindre l’Abra Blanca, notre dernier passage à plus de 4000m. Superbe descente avec de nombreux arrêts photos. Des fleurs, des fleurs encore des fleurs. Faut dire que la région a bénéficié de nombreuses pluies, et la nature en profite un max, nous aussi. Tout droit c’est Salta. Alors comme nous ne voulons par encore rentré nous nous trouvons des détours pour prolonger le plaisir. Seul hic, ça grimpe et la route est bien défoncée par les pluies. Alors nous devons monter en poussant les vélos. De nombreuses parties sont ensablées. Cela me bouffe une énergie monstre, surtout que je fais des aller-retour pour aider Rosy à passer les endroits les plus merdiques. C’est complètement naze que je monte la tente à l’abri d’une ancienne gare en ruine. J’espère que demain la route sera meilleure. Bonne nuit les petits.

Jeudi 10 mars
Le beau est toujours avec nous. Et les gars ,la route est bonne et elle descend. Enfin pour un bout seulement. Car du sable est venu enrailler la mécanique. 33 km dont 15 de sable, à pousser les vélos. Nous commençons à regretter notre « petit » détour. Surtout que comme d’habitude nous sommes bientôt à court de nourriture. Il va falloir bouffer du cactus.
Heureusement le camp est superbe, au bord de la Laguna de Toro. On peut voir les flamants roses depuis la tente.

Vendredi 11 mars
Deux chiffres, 11 heures, 22 kilomètres.
Acte 1 : Hier nous avons planter la tente à l’ouest de la Laguna del Toro, à l’hombre de la montagne. Si nous voulons partir à 9 heures , il va falloir plier mouillé. Le soleil ne va pas sécher la rosée de la nuit. Pas grave.
Acte 2 : Le cavalier à qui nous demandons comment est la route qui descend vers la route 51, nous dit qu’il vaut mieux ne pas y aller car la pluie a fait de gros dégâts. Bon il doit être un peu marseillais. On y va quand même. Les 3 premiers kilomètres, on slalome entre les flaques d’eau, et on se dit que pour le moment on a du bol.
Acte 3 : La route décide de traverser de l’autre côté de la vallée. Drôle d’idée, car il n’y a plus de route. Une trace de moto, nous montre le chemin. Si une moto est montée par là, c’est que cela doit passer. En route camarade. Nous avons mis les chaussures pour la flotte, nous sommes parés. De l’eau mis mollets, nous rejoignons l’autre rive. La boue colle aux roues, et le vélo devient de plus en plus lourd, mais ça passe.
Acte 4
Les traces de la moto partent vers un gros rocher sur la droite. Derrière ce gros rocher, une ferme avec des chèvres. Comme le cavalier de ce matin, le fermier nous conseille de faire demi-tour. « Il y a beaucoup d’eau » qu’il nous dit. La perspective de se retaper toute la montée de la veille. De pousser dans le sable ne nous réjouit guère. Sur la carte du gps, je ne voit pas d’autre rivière en aval et l’eau de la rivière en me fait pas peur. Nous prenons la décision de continuer.
Actes 5 et suivants
Sur plus de 17 kilomètres, nous devons pousser, tirer, porter les vélos pour avancer. Nous avons droit à de nombreuses traversée de rio. Plus on descend plus le courant est fort. A un endroit, une avalanche de pierres a bouché la vallée. Il s’est formé un petit lac que l’on ne peux contourner par la gauche. La droite, avec sa végétation n’est pas plus engageante. Je décide de suivre la route. Sur 200 mètres, en faisant attention de ne pas glisser, ça passe. Tout d’un coup je me retrouve avec de l’eau jusqu’au bas ventre. Superbe sensation, la vase qui ne veut pas me redonner ma sandale et les sacoches avant complètement sous l’eau laissant sortir de grosses bulles d’air, donc qui se remplissent de flotte. Je ne savais pas que mon vélo avait une marche arrière. Vous non plus je pense. De retour à la terre ferme, nous vidons les sacoches pour tout faire sécher. Je tente le coup par la droite avec le vélo de Rosy. Là je retrouve des traces d’un cheval qui me redonnent l’énergie un peu folle de continuer. Plus d’une heure pour faire passer les 2 vélos.
De la route, plus de route, de la route, plus de route, de la route, plus de route, plus de route, plus de route, plus de …
A 18 heures, je laisse mon vélo vers une ferme où nous allons pouvoir monter la tente et je descend sur un kilomètre environ à la recherche de la route. Sans succès je remonte vers Rosy les oreilles en bas. Je n’ai pas retrouvé la route et ce que j’ai vu me déprime. Il va nous falloir une autre journée pour passer le petit bout que j’ai vu. Nous allons vers la ferme pour nous renseigner sur la suite. Une femme, son bébé sur le dos, fait la lessive au ruisseau. Je ne sais pas qui ne comprend pas qui, mais nous n’avons pas les idées plus claires après avoir discuté avec elle. Le fermier arrive. Espérons qu’avec lui nous aurons plus de chance. Nous négocions un peu d’aide avec son cheval et son âne.
Acte ???
Les sacoches sont chargées sur Buro Negro, c’est le nom de l’âne. Esteban et Ramiro son fils 12 ans, nous accompagnent sur plus de 2 kilomètres. La route est sur la rive gauche alors que je la cherchais rive droite. C’est à la tombée de la nuit qu’ils nous laissent. « D’ici la route est bonne » qu’il nous disent. Esteban me laisse décider du prix de la prestation. L’honnêteté de ces gens me surprendra toujours. Nous montons la tente sous les étoiles éclairés de la lune et de nos lampes frontales. Ce soir pas de cuisine, si ce n’est qu’un bon café au lait en poudre et quelques galettes de dulce de leche.
Bien que complètement nazes, nous n’arrivons pas à dormir, nous nous remémorons les passages du jour.
Nous voulons de l’aventure, et bien aujourd’hui nous avons été servi. Demain courbatures garanties.

Samedi 12 mars
Ce matin nous attendons le soleil, because il faut finir de faire sécher ce qui ne l’est pas, les passeports et les dollars en particulier. Il parait que la route est bonne. Moins mauvaise, oui, mais bonne non. Le paysage lui est superbe. Les petites fleurs redonnent de l’énergie à Rosy. Surtout qu’en fin de journée, nous avons droit à un vent contraire à vous tirer les crottes du nez. Bin oui pas toujours « à décorner des bœufs ». Vers 17 heures nous retrouvons la route goudronnée. Et comme le vent devient notre allier et que 4 kilomètres nous séparent du prochain pueblo Alfarcito, nous les avalons à la vitesse grand V. Nous trouvons le seul comedor et en y arrivant nous réalisons que nous y sommes déjà passé en 2005. Griselda nous sert un poulet-frites qui nous fait le plus grand bien.
« El pollo de Griselda, a Alfarcito, es el mejor pollo del mundo ! »
Ce soir le vent dans les grands arbres bercera notre sommeil. Bonne nuit les grands. Bin oui pas toujours « les petits ».

Dimanche 13 mars
Petit déjeuner offert, nous sommes invités. Merci beaucoup. Nous prenons congé de Griselda et de son compagnon et en route pour Campo Quijano 70km pour 1500m de descente. La route est goudronnée sur 60 km. Du gâteau après ces 3 derniers jours.
Le petit frère du vent d’hier nous siffle dans les oreilles. Aujourd’hui il est le bienvenue, « Comme ça nous allons moins vite et nous admirons le paysage plus longtemps. » me dit Rosy. Il faut dire que c’est notre avant-dernier jours à vélo. La nostalgie de mardi passé s’est noyée dans les nombreuses traversée de rios. Nous nous réjouissons de retrouver une bonne douche, des habits propres et un bon steak argentin.
Cette journée est magnifique. Nous passons de la zone désertique à la zone tropicale. Comme il a beaucoup plu, tout est vert. Des cactus verts entourés d’herbe, ce n’est pas banal. Des fleurs, encore des fleurs nous arrêtent souvent. Elles sont plus faciles à photographier que les oiseaux, elles.
Un dernier passage à guet un peu chaotique, la montagne ayant compris la théorie de la pomme de Newton pour emporter la route et nous voici arrivés. Notre dernière nuit sous tente, dans un camping avec douche FROIDE, sur du gazon.
Demain ce sera Salta, la fin de ce périple à vélo.

Lundi 14 mars
Aujourd’hui 33,3Km, ce n’est pas un gag. Nous prenons tout notre temps. Le film se termine tranquillement. Nous chantons, nous sifflons sur la route. Quelques photos de fleurs ou d’oiseaux. Nous prenons conscience de la chance que nous avons. Aucun accident, aucun problème. Que de belles rencontres, que de beaux paysages. Des moments de tête à tête pleins d’émotions.
Nous arrivons à Salta pour retrouver Analia, notre amie.
Nous nous offrons un bon hôtel et allons passer les prochains jours à préparer nos montures pour le retour. Un petit détour (en bus) par les chutes d’Iguazu est prévu avant le départ pour la Suisse, le 28 mars.
Besos a todos.
Rosy et Phil

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San Antonio de los Cobres

3/6/2011

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Dimanche 6 mars 2011
Coucou c’est nous. Nous sommes de nouveau connectés. Nous sommes à San Antonio de los Cobres en Argentine. Tout va bien. Le moral est au beau fixe et la forme est d’enfer.
Ci-dessous la suite de nos aventures. Ne manquez pas la montagne de photos après le long texte, et oui celà fait bien 10 jours que vous n'avez pas de nouvelles.
Grosses bises à tous, et merci pour vos messages (Comment en anglais)
Rosy et Phil


Suite de nos aventures.
Mercredi, 23 février.
Si il ya une chose de difficile dans le voyage, ce sont les au revoir qui sont presque tous des adieux. Nous prenons congé de Silvia, Olga, Vilma et de Béatrice, et une petit dernier café chez Philippe et Vivian avant d’enfourcher nos bécanes pour ce qui est de merveilleux dans le voyage, de nouveaux paysages et de nouvelles rencontres.
En route donc, pour la Laguna Cejar, où l’eau est tellement salée que l’on flotte les 4 membres dehors. Nous passons la nuit en bordure du Salar d’Acama et nous avons droit à un coucher de soleil extraordinaire.

Jeudi, 24 février
La route est goudronnée, le moral au beau fixe, on avale du kilomètre. Petit campement dans des dunes de sables avec pour dessert, un arc-en-ciel double et complet. De quoi faire de beaux rêves.

Vendredi, 25 février
Réveil maussade, ciel gris, Rosy petit moral. Quelques câlins, quelques bisous, et la voilà prête à partir. La route monte jusqu’à Socaire. Premier bistrot, repas chaud pour les 6000 pesos chiliens (Frs12.-) qu’ils nous restent. Nous campons un peu plus haut du village et avons droit à notre coucher de soleil habituel.

Samedi, 26 février
Temps superbe, splendide. Nous continuons à monter sur une route de terre. Nous retrouvons des paysages à vouloir marcher à côté du vélo pour que cela dure plus longtemps. Nous posons la tente de bonne heure pour profiter de la vue. Petite douche en plein vent. Nous avons ce soir retrouvé notre bonne vieille boîte de thon avec des galettes. Cela nous manquait.
Coucher de soleil habituel.

Dimanche, 27 février
Nuit superbe, des étoiles, des étoiles et encore des étoiles.
Matin ensoleillé, nous continuons de monter gentiment. Sur la route nous rencontrons une superbe araignée. Nous apprendrons plus tard qu’elle n’est pas dangereuse. Bon, on veut bien, mais on va quand même complètement fermer la tente cette nuit.
Nous retrouvons notre premier dépôt de nourriture, ce soir ce sera la grande bouffe.
Au détour d’une courbe nous découvrons le Salar de Talar. Les mots ne suffisent pas pour décrire la beauté du paysage.
Eole nous pousse à continuer vers la Laguna Tuyaito où nous allons passer la nuit. Bon je me répète, mais ce n’est pas de ma faute, les couchers de soleil dans ce paysage sont à vous couper le souffle.

Lundi, 28 février,
Au matin tout est blanc de givre. Dans la tente, il fait bon. Nous attendons le soleil pour bouger. Nous avons prévu une petite étape. Nous profitons du paysage. Les formes et les couleurs nous invitent à la contemplation toutes les dix minutes. Nous avançons comme des escargots, des escargots photographes. Nous poussons jusqu’à El Laco, une mine de fer. Nous sommes accueillis par Alex et Oscar, les gardiens du lieu. Il est 15 heures. Nous hésitons entre continuer vers la frontière ou passer la nuit ici. Nous restons et passons la soirée avec nos hôtes. Nous apprenons que la mine est inactive pour le moment. Alex et Oscar passent ainsi, perdu dans ce coin du monde, dix jours à veiller sur les lieux avant de retourner chez eux pour dix autres jours.. Ils sont tous contents d’avoir un peu de compagnie. Ce soir nous dormons dans un lit.

Mardi 1 mars
Petit déjeuner au chaud, café, thé, toasts, céréales, beure et charcuterie ; quel délice. Nous prenons congé de nos hôtes et de Laco le chien du campement et entamons une des deux dernières montées pour rejoindre le Paso Sico. Nous friserons ainsi les 4500 mètres d’altitude.
Cela fait maintenant 4 jours que nous tournons les pages d’un superbe livre d’images. Aujourd’hui encore le Peintre a fait un travail de toute beauté. Une fois encore nous avançons au compte goute. A peine lancée la mécanique que le paysage nous demande de nous arrêter pour regarder à la jumelle ou pour prendre une photo, que dis je une photo, une quantité de photos.
Chaque contour de la route, chaque bosse nous offre une nouveau tableau. J’espère que nous allons bien dormir et que les images de la journée ne vont pas se bousculer dans notre tête.
Ce soir nous sommes à la douane argentine. Nous dormons dans un local mis à notre disposition gracieusement par les douaniers. C’est le premier soir que nous avons pu manger dehors. J’écris ces lignes assis devant la maison en profitant des derniers rayons de soleil.

Mercredi 2 mars
Le temps est beau, et nous voici parti pour de « Nouvelles Aventures ». Rosy se prend une superbe gamelle en voulant lâcher les mains pour frimer sur une vidéo. Heureusement pas de mal si ce n’est quelques égratignures aux genoux et aux coudes. Les courbatures se sera pour ce soir et pour demain matin.
Les paysages sont toujours aussi beaux. Cela nous donne envie de revenir. Mais avec une autre logistique, car nous sommes au bout de notre réserve de croque.
En fin de journée, je roulais tranquillement, lorsque j’entendis une terrible cri dans le vent. «J’ai faiiiiiiiiiiiiiiiiim ! » Rosy est à l’agonie. Elle voit une fondue au tomate avec beaucoup de fromage et des patates dans ma vulgaire soupe au tomates. Heureusement demain il parait que nous risquons de trouver un magasin dans le prochain patelin qui est à 30km. Sinon j’ai bien peur qu’elle va commencer à manger des cailloux ou à me croquer.
A demain pour de « Nouvelles Aventures ».

Jeudi 3 mars
Sous un ciel sans nuage, nous avalons les quelques kilomètres qui nous séparent de Olacapato. Là ho ! miracle, nous trouvons le seul« comedor » (resto) du pueblo, et nous nous régalons d’un steak de lama, appelé « milanese » avec sauce tomate, petites herbettes et mozzarella. Un régal après le thon et les galettes des ces derniers jours. On nous propose une chambre avec douche chaude pour nous requinquer. Nous acceptons. Rosy prend une douche exquise. Nous faisons un tour du bled. La zone est tellement tristounette qu’elle nous fout le bourdons. Allez on dégage. On refait les sacoches et on enfourche nos montures pour sortir du bled et nous trouver un petit coin sympa dans les dunes pour passer la nuit dans notre petit nid qu’est notre tente.

Vendredi 4 mars
Au programme, l’Alto Chorillo, 4500mts, pour rejoindre San Antonio de los Cobres. Nous apprenons en arrivant que de nombreuses pluies on inondé la région en plusieurs endroits et que les routes pour sortir d’ici sont impraticables. Comme la chambre est confortable, que la douche est chaude nous avons décidé de rester bloqués ici pour on ne sait combien de temps. On vous tiendra au courant.
Joyeuses Pâques, joyeux Noël et bonnes années.
Phil.

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On the road again

2/23/2011

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Mercredi, 23 février.
On doit se pousser au cul pour quitter cet oasis qu'est San Pedro de Atacama. Nous sommes bien ici. Ce matin nous reprenons la route vers l'Argentine par le Passo Sico.
Nous avons 2 dépots d'eau et de nouriture sur le chemin, ce qui va nous permettre de prendre notre temps sur cet itinéraire. Donc n'attendez pas des nouvelles avant une dizaine de jours.
On vous embrasse tous.
Hasta l'Argentina
Rosy et Phil
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Le Chant des Roues et ...

2/22/2011

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San Pedro de Atacama, Chili, février 2011.

Connaissez-vous « Le Chant des Roues ». C’est le titre du livre de Claude Marthaler qui raconte son voyage de 7 ans autour du monde avec son vélo, le Yak. Le Chant des Roues, nous l’entendons souvent lors de notre voyage.
J’aimerais vous raconter l’histoire d’un autre Chant.

Il y a au fond d’une forge, dans un village de la Côte vaudoise, une enclume. Cette enclume, c’était celle de mon grand-père. Le père Paul comme on l’appelait. Il était forgeron maréchal-ferrant. Quand j’étais môme, je passais toutes mes vacances chez mes grands-parents, dans ce petit village.
Quand le père Paul forgeait un fer à cheval sur son enclume il en sortait une musique reconnaissable à des centaines de mètres. Un, deux, trois coups sur le fer chauffé au feu, un coup sur l’enclume, pour garder le rythme. De ce coup sur l’enclume tintait un son d’une pureté, d’une limpidité égalant à mes oreilles de gamin le son de toutes les cloches du monde. Le « Chant de l’enclume de mon grand-père ».

Devenu adulte, chaque fois que je découvre une enclume au fond d’une forge, dans un atelier, ou sur un marcher artisanal, je ne peux m’empêcher de rechercher le Chant de l’enclume. Au fil des ans, j’en ai trouvé quelques unes qui n’étaient pas mal, mais aucune comme celle du père Paul.

L’autre soir, nous flânions, Rosy et moi dans la Calle Caracoles, la rue des Escargots, çà ne s’invente pas, lorsque je suis attiré par la musique sortant de la boutique d’un artisan bijoutier. Je rentre et là au milieu de la pièce, sur un beau billon en bois, une enclume, une vielle enclume, une très vielle enclume. Sur cette belle enclume, un marteau. Dans mon espagnol plein de fautes je demande à Pablo le bijoutier, si je peu faire « chanter » son enclume. « Si quieres », qu’il me répond « Si tu veux ».

Et là, la magie, l’enclume de Pablo, cette enclume de cette petite boutique de la rue des Escargots, cette enclume de San Pedro de Atacama au milieu du Chili, cette enclume chante. Elle chante comme celle de mon grand père.
Je partage ma découverte avec Pablo. « Elle a plus de 150 ans » qu’il me dit.
Lui, c’est l’odeur de sa grand-mère qu’il retrouve de temps en temps. Il nous montre une vielle photo épinglée au mur. Il se cachait sous ses robes.
Il sort un livre et nous montre une photo de son grand-père à lui. Son grand-père travaillait l’argent. Il me montre sa forge à lui. Et nous réalisons plus tard que Pablo en français c’est … Paul. Jolie coïncidence.
Bel échange, bons moments.

En sortant de sa boutique, je me retrouve plus de 50 ans plus tard, avec tous ces souvenirs. Ce père Paul qui me réveille à 5heures du matin, pour l’accompagner dans ses tournées de ferrage dans les fermes de la région. Des heures à tourner la manivelle du ventilateur de la forge portative qu’il trimbalait dans sa voiture. De l’odeur de la corne brulée par le fer encore chaud qu’il posait sur le sabot pour en vérifier le bon ajustement.
Du sirop de grenadine qui laissait des moustaches trahissant notre passage au bistrot pour l’apéro, permettant à grand-maman de nous « sermonner ».

Bons moments, doux moments, Gracias à la Vida, Merci la Vie.

Voilà l’histoire du « Chant de l’enclume de mon grand-père ».
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Les Geysers de El Tatio

2/17/2011

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Dimanche 13 février.
Nous quittons cet oasis de verdure, de tranquilité, de petites boutiques, de beaux restaurants qu’est San Pedro de Atacama. Direction les Geysers de El Tatio, distance 90km, altitude 4500m.
Quand on se renseignait sur les possibilités de s’approvisionner en eau et en nourriture sur le chemin, les gens nous disaient qu’il fallait être un peu fou pour y aller en vélo. Et bien oui, nous sommes un peu fou. Trois jours de montée, trois jours de galère. Surtout que le 3ème jour, nous avons eu droit à de la pluie et du froid les 3 dernières heures de route. Nous arrivons trempés et frigorifiés au refuge des geysers. L’accueil est aussi glacial que dehors. Pour certain « touristes=petpet » St. Bernard n’est pas venu jusqu’ici. Dommage.
Mais bon, ce matin, mercredi 16, nous nous sommes baladé parmi les geysers en se disant que cela valait la ou les peines.
Vu le temps couvert de ce matin, Rosy négocie avec Edouardo, un chauffeur de bus que nous avions croisé 3 fois ces 3 jours, une place pour nous et nos vélos pour ressortir d’ici. Après 15km, le soleil perce les nuages- Il n’en faut pas plus pour qu’au prochain arrêt, nous déchargions nos bécanes sous le regard étonné des autres passagers.
Et oui, nous sommes de nouveau au milieu de nulle part.
Après quelques kilomètres, paysage oblige, nous montons la tente dans un décor de cinoche. Seul petit problème, il ne nous reste que 2 boîtes de pâté de viande, un paquet de galettes et un fond de dulce de leche. Je présente la boîte et les galettes à la manière « 5 étoiles » à Rosy et c’est là que j’ai failli me faire morde.
Notre dernier jeu … « Enumération des bonnes choses à manger en Suisse ». C’est impressionnant l’imagination que l’on peut avoir avec le ventre qui gargouille. Non mais à part cela nous prenons notre pied.
Cette escapade à El Tatio est à considérer comme amuse gueule de ce qui nous attend pour revenir sur l’Argentine.

Jeudi, 17 février.
Ce matin le grand soleil est de retour. Nous pedzons dans nos sacs de couchage. Il ne nous reste que de la descente jusqu’à San Pedro. Et oui, il faut bien défaire ce que nous avons fait ces 3 jours de montée, logique non. C’est euphoriques que nous nous retrouvons devant une monstre salade et une pizza. Petit capuccino accompagné d’une petite glace avant la GRANDE DOUCHE. Là je vous laisse, je vais faire une sieste bien méritée.
Nous sommes ici pour quelques jours, le temps de « logistiquer » la suite. Nous ne devons pas nous louper car le jour du retour approche gentiment mais sûrement.
A+
Rosy et Phil (le ventre plein)

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    Rosy et Philippe, 2 quinquas amoureux l'un de l'autre et amoureux de la p'tite reine.
    Notre port d'attache, Evolène dans le Valais suisse.

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