Mercredi 27 septembre 2012.
Et oui nous sommes toujours à Split. Le passage au stand aura duré un peu plus que prévu.

C’est la faute au grand service sur votre serviteur, qui aura réservé une surprise un peu merdique.
La radiographie demandée par le chiro montre une hanche gourmande en cartilage. Elle est comme moi avec la glace, elle a presque tout bouffé.
Alors il parait que c’est normal que cela fasse mal et que ce n’est pas nécessairement le dos.
Avec ça, le doute s’installe. On continu ou en rentre ? On rentre pour faire quoi ? On continu jusqu’où ? Plein de questions qui se baladent dans la tête.
Heureusement que le chiro me dit qu’il vaut mieux bouger que de rester tranquille. L’exercice c’est bon pour la santé.
Alors on va continuer un bout. On va rester dans le coin pour tester les travaux de redressement du bassin entrepris par le chiro.
Si c’est bon, on descend au sud, si ce n’est pas bon on monte au nord.
Comme je dis souvent aux gens qui nous demandent pour combien de temps nous sommes en route. Je réponds que nous rentrerons lorsque nous commencerons à oublier d’où nous sommes parti ou quand nous n’aurons plus de plaisir à voyager et tant que nous avons la santé nous continuons.
Je dis « Ne rêvons pas notre vie mais vivons nous rêves », mais bon il faut savoir aussi être de temps en temps raisonnable et accepter la réalité des années.
Alors voilà, malgré tout cela, le moral n’est pas trop mal et les bananasplits sont toujours aussi bons.
Bises à tous.
Phil

Jeudi 20 septembre 2012.
Toc, toc, toc
Il y a quelqu’un ?
Voilà, voilà, nous sommes toujours à Split. Cela fait maintenant 10 jours que nous ne sommes pas remontés sur nos vélos. Ils doivent se demander ce qu’il se passe.
Il se passe que votre serviteur est quelque peu souffrant du dos. Mal moderne, me direz-vous. Normal avec tous ces kilomètres. Peut-être bien. Mais comme ici, le coin est superbe, que nous avons un logement super sympa et pas trop cher, nous en profitons pour faire un grand service au bonhomme.
Split, c’est aussi ici que notre chemin et celui de Cornelia et Vinko se séparent. Ils reprennent la route vers la Suisse. Ce soir est notre dernier souper en commun. Ce sera polenta au « cascaval » (fromage en Roumain) à la mode Vinko. Nous sommes un peu tristes, mais nous nous retrouverons sûrement un jour pour quelques kilomètres en vélo.
Bonne route, les Amis. Que vos rêves les plus fous se réalisent. Merci, merci, merci.
Quant à nous … plus de nouvelles dans quelques jours.
Bises à tous
Phil et Rosy

ps. Si vous ne l'avez pas encore expérimenté vous pouvez aller directement vers l'album de photos de Croatie avec un double clic sur la photo tout en haut. Bonne balade.

Vendredi 14 septembre 2012.
Split, Croatie. Nous y voilà, un petit tour en ferry pour rejoindre le continent depuis l’île de Hvar.
Nous sommes chez la maman de Vinko. Un bel appartement au 6ème étage, avec vue sur la mer. Le son des cigales domine le son des voitures car les voitures cela passe et repasse comme dirait la repasseuse, mais les cigales, elles, elles chantent tout l’été.
Demandez à la fourmi, qui elle crohonde (fourmicro-ondes) pour ceux qui ne connaissent pas.

Comme vous pouvez le constater, l’ambiance est à la déconnade. Le bananasplit, c’était hier.
Nous allons rester ici quelques temps.  Des vacances comme dit Rosy. Puis nous allons continuer vers le sud.
Plus de news et des photos.
Bises à tous et bon week-end.
Phil et Rosy

The rose …
For Tina from Cascadedesigns the maker of Thermarest.
After several months of heavy use, my Neoair showed some internal failure. So I send a mail to the customer service department, with pictures of the problem, asking them if they could do something for me. The next day I’ve got a answer from Tina telling me that normally they would request the damage piece before deciding to repair or to replace it. As I’m using it every day on our trip, she asked for an address where she could send a new one.
So, upon arrival at Split, the package was waiting for me.
These rose for you, Tina and your team. You know what service means. Thanks a lot.
Phil qui rit. (Phil who laughs).

The cactus…
Just before beginning our trip, we bought a very nice and pricy Austrian binocular with a marvelous optic and a very handy design from the reseller in the small town near our home (name and address known by the redactor).
Perfect design? No, after 4 months traveling into my front pannier and close to 4000 km of vibrations the focus adjustment wheel gave up.
So I’m ending up having a nice and pricy binocular twice as bad as a clock without batteries giving the exact time twice a day. I was having a binocular with a very handy design but only one focus distance, just good to observe mushrooms if I moved back and forth.
So I send a mail to the reseller in the small town near our home (name and address known by the redactor) explaining the problem.
As I was using the very handy designed binocular every day and as we are traveling by bicycle, been here today, there tomorrow, it was not a good solution for us to return the binocular to the factory for repair.
And as I have some mechanical knowledge and a 22 tools Swiss Army Knife, I ask the reseller in the small town near our home (name and address known by the redactor) if he could get me some drawings, pictures or some instructions to how to solve the problem.
A few days later I receive a negative answer, the design was confidential and they was several types of adjustment wheel for the model 10x25. Sorry guys, but I gave you the serial number of the instrument. You should be able to know the model. The only solution for them was to get the binocular to the nearest dealer.  Zagreb, witch is about 400km from where I am now. And then what?
No problem, armed with my 22 tools Swiss Army Knife, I cute the faulty adjustment wheel and reassembled it. So now I have a working binocular. The only thing, with the beheaded adjustment wheel, it looks like a pig with a cow’s bell.
And despite several request from the reseller (thanks to him), the manufacturer refuse to send me a replacement wheel.
What I see here, is guys from a alpine country trying to do some (s)waterski with country skis in a swimming pool.
For that, so far, I offer them a cactus.
So long …
Phil qui pleure. (Phil who cries)

Vendredi 7 septembre 2012.
6 heures 45, mon instinct de chasseur me fait dresser l’oreille. « Qu’est-ce qu’il y a ? » me demande Rosy. « Il y a quelqu’un ou une bestiole qui rode vers la tente. » En fait de bestioles, Cornelia et Vinko arrivent avec un café fumant et une banane flanquée d’une bougie en guise de gâteau d’anniversaire et en chantant « Joyeux anniversaire ... ». Merci, vous êtes choux.
Et oui, 59 ballais aujourd’hui et comme cadeau, la mer. Voilà nous avons joint l’Adriatique à la Mer Noire. Nous sommes de nouveau en Croatie. Split et ses bananes se rapprochent de plus en plus.

Samedi 8 septembre 2012.
D’une mer à l’autre. De la mer Noire à l’Adriatique, environ 1600km, 9 semaines de balade. Voilà nous sommes sur l’île de Hvar, sur la côte de la Croatie. La mer est comme dans les publicités des agences de voyage. Elle est chaude. Bon y paraît que les poissons baisent dedans, mais je n’en n’ai pas vu.
Nous roulons doucement. Nous prenons conscience que ce sont nos derniers jours de route avec Cornélia et Vinko. Depuis Split ils remontent sur la Suisse alors que nous descendons vers le sud. Alors nous faisons durer le plaisir. Cela va nous faire tout drôle de se retrouver seul dans quelques jours. Comme dessert nous avons droit à un superbe coucher de soleil.


Dimanche 9 septembre 2012.
Superbe journée à traverser l'île de Hvar sur sa longueur.
Plaisir des yeux par les paysages.
Plaisir des oreilles avec le vent dans les arbres et le chant des cigales.
Plaisir du nez avec l'odeur des pins, de la lavande et du romarin.
Douleur des cuisses et des mollets grace aux nombreuses montées.
La méga glace dans le port de Jelsa a une saveur exquise.
Grosses bise à tous.
Phil et Rosy

Jeudi 6 septembre 2012.
Ce matin, il pleut. A voir le sourire du gars du camping qui n’a pas vu de pluie depuis le 11 mai, on est contant pour lui. Pour nous ce sera quelques kilomètres avec pantalon et veste de pluie. On avait oublié qu’on en avait.
Nous descendons la vallée de la Neretva. Chaque tournant nous offre un nouveau spectacle. Plus de 50 km de descente avec, et oui, le vent dans le dos. Du bonheur à l’état pur.
Mostar, encore une approche de ville qui fait plaisir.
Toute la vieille ville est rénovée, ou plutôt reconstruite. Les ruelles sont envahies de touristes. On aime ou on n’aime pas. Nous cela nous saoule un peu après tous les paysages de cette journée. On en profite pour ce faire une petite croque de spécialités du pays avant de reprendre la route pour trouver un coin pour passer la nuit.
Demain, objectif, la mer Adriatique.
Bises à tous
Phil

Mardi 4 septembre 2012.
Sarajevo, la surprise. D’habitude les approches des grandes villes sont merdiques au possible. L’arrivée sur Sarajevo depuis l’est est un régal pour les cyclistes. Une vingtaine de kilomètres de descente, dans une belle vallée, sur une bonne route. Un carrefour et hop nous nous retrouvons au centre de la vielle ville.
Cela nous fait drôle de nous retrouver d’un coup sur la place avec des terrasses de chaque cotés. Nous trouvons une pension proche du centre, douche pour tout le monde, et aujourd’hui pas de pique-nique, mais cévapcici sur la place et grande lessive à la machine.
Pour nous, ce sera ici que l’occident rencontre l’orient. Dans la rue, les minettes en mini jupes côtoient les femmes complètement voilées. Le bazar, ses boutiques, ses échoppes plaisent particulièrement à Rosy. Elle ne pensait pas trouver une ville aussi sympathique. Sarajevo sera aussi, coiffeur pour tous.
Nous passons la journée à flâner dans les ruelles, à boire des cafés turcs et à manger des glaces « italiennes ».
Les stigmates de la guerre ne sont plus trop visibles. Pour autant que l’on reste dans la partie touristique et que l’on ne lève pas trop les yeux.

Demain nous prenons la direction de Mostar, avant de filer vers la mer.
Bises à tous
Phil

Dimanche 2 septembre 2012
Quelque part, en Bosnie, 6 heures du matin, le jour se lève tranquillement. Nous sommes à une cinquantaine de kilomètres de Sarajevo, à quelque 1000 mètres d’altitude. Un léger brouillard flotte sur la vallée. 

Vendredi 31 août 2012.
Nous quittons la Serbie et entrons en Bosnie-Herzegovie à Zvornik. Une frontière comme les autres ? Aujourd’hui peut-être. Il y a une vingtaine d’années surement pas.
Nous avons droit à un tampon dans le passeport et à un « Bonne route ».

Bonne route, oui, mais avec de la circulation et je ne sais pas si c’est la qualité des moteurs ou la qualité du carburant, mais il flotte dans la vallée de la Drina, la rivière que nous remontons, il flotte un nuage de pollution.
Est-ce la proximité de la frontière ou est-ce le hasard, nous avons eu droit hier soir à notre première patrouille policière.
Pas de panique, une fois les passeports contrôlés, quelques mots en serbe et en anglais, ils nous souhaitent une bonne nuit et une bonne continuation. Sympa les gars, ils auraient pu nous faire lever le camp pour le camping qui se trouvait à moins de 500m. Camping dont nous ignorions l’existence.
Je tape ces lignes au bord de la route. Le paysage est beau. Malheureusement il paraît qu’il y a un feu de forêt un peu plus loin. La visibilité est bien réduite à cause de la fumée.
J’espère que là où l’on va, il n’y ai pas de problème.

Samedi 1er septembre 2012.
Nous sommes passé sans problème.
Ce matin nous remontons une petite vallée, direction Sarajevo.
Les minarets ont remplacé les clochers des églises. N’en déplaise à certains, le paysage n’en n’est pas moins beau.
Objectif de la journée, un plateau à environ 1300m d’altitude avant d’arriver à Sarajevo.
Bon week-end à tous.
Bises
Philippe.

Ps. Les températures sont agréables et on pense à vous qui apparemment vous vous les caillés en Suisse.