Samedi 9 juin 2012.
Passau, encore. Nuit de pluie. Il n’a plus qu’une fois, mais toute la nuit. Allez on reste au chaud. On bougera demain.
Rebalade en ville, visite de la cathédrale St. Stephan et ses cinq orgues hors du commun. Près de 18'000 tubes. Si vous voulez le nombre exact, regardez sur Google, il doit savoir.

Dimanche, des patates … heu pardon, de la pluie. Je ne m’imaginais pas qu’il pouvait y avoir de telles réserves.
Allez merde, on dégage, on ne va pas se laisser impressionner par un peu de flotte. Et nous voilà partis habillés comme des marins dans la tempête. Les seuls pingouins à vélo, sont des étrangers qui suivent le Danube comme nous.

Finalement c’est une des plus belle journée jusqu’à présent malgré la pluie. Le fleuve se balade une fois à droite, une fois à gauche entre les collines verdoyantes. Pas de routes, pas de train, qu’une piste cyclable. Le bruit de l’eau, le chant des oiseaux, de temps en temps une péniche pour ramener un peu de bruit mécanique.
Ce soir, nous nous sommes offert un petit gueuleton pour fêter notre passage en Autriche. Et oui nous avons changé de pays.
C’est sous la tente que je tape ces quelques lignes, et devinez quoi ????
Gagné, il pleut …

Bonne nuit les p’tits nains.

Lundi 11 juin 2012
Linz, Autriche, il ne pleut plus. On continu sur Vienne. A+

Groses bises

Jeudi 7 juin 2012, 40km avant Passau.
6 heures du matin. Je suis réveillé par le chant des oiseaux. Rosy joue les prolongations au chaud dans son sac de couchage.
Nous commençons à perdre la notion du temps. La montre doit souvent nous rappeler quel jour on est.
Ce matin le camping était dans un léger brouillard. Le soleil est en train de nettoyer tout ça. Il va faire beau. Enfin y a t’il du beau et du mauvais temps lorsque l’on a du bon temps 
Ces derniers jours, nous avons eu pas mal de vent. Il nous a poussé dans le dos un jour, et pour l’équité du geste, dans la gueule le lendemain.
Nous commençons gentiment à réaliser la chance que nous avons de pouvoir faire ce voyage.

Lorsque les gens nous demandent d’où l’on vient et jusqu’où nous allons, que nous leur disons notre projet, leurs réactions vont de l’incrédulité totale, de la curiosité, et comme souvent ce sont des cyclotouristes de l’envie. Ils ont souvent aussi un p’tit vélo dans la tête avec un rêve de voyage au long cours.

Samedi, nous traversons la frontière autrichienne.
D’une petite rivière à Donaueschingen, le Danube est devenu un fleuve. Nous y avons croisé de nombreuses péniches. Nous l’avons traversé sur des ponts de plus en plus long et de plus en plus haut. Nous l’avons traversé en bac.

Nous avons roulé environ 600km, la plus part du temps sur de superbes pistes cyclables, traversé des forêts, des paysages magnifiques, de petits villages tranquilles, visité des villes un peu plus grandes, et quelques fois aussi, subit le bruit de la circulation lorsque la piste côtoyait une autoroute d’un peu trop près à notre gout.
L’Allemagne est le pays des autoroutes sans limitation de vitesse. C’est aussi un pays pour faire du vélo. Les conducteurs ont du respect pour les cyclistes.
« Nous reviendrons » dit Rosy.  « Si l’on en a pas marre du vélo » je lui répond.

Vendredi 8 juin.
Eureka, nous avons résolu le problème d’internet.
1.     Recherche d’un restaurant d’hôtel pas trop classe pour ne pas trop faire exploser le budget journalier.
2.     Voir si ils ont du Wifi.
3.     Si oui, prendre un petit-déjeuner au buffet.
4.     Bien déjeuner.
5.     Faire des réserves pour les pic-« nique » des jours suivants.
6.     Et faire nos petites affaires d’internet.
Il suffisait d’y penser.
Bises
Rosy et Filou
Ps. De nouvelles photos sur la page Photos.

_Jeudi 31 mai 2012.
Nous campons au bord du fleuve, dans un coin de pré fraichement fauché. Nous sommes seul au monde. Les oiseaux s’en donnent à cœur joie pour célébrer cette superbe journée. Nous avons quitté la piste cyclable « officielle » pour emprunter les berges du fleuve. Les chemins sont un peu plus casse-cul, mais le paysage compense.

Lundi 4 juin 2012.
Regensburg, toujours sur le Danube. N’en déplaise à Vins, les seuls cols que nous côtoyons sont les cols du fémur et un autre dont je tairais le nom.
Aujourd’hui, repos, cela fait 10 jours que l’on roule et nous allons faire les
« toutousquivisituneville ».
Hier nous avons eu droit à 2 heures de pluie, les seules jusqu’à présent.
Au temps de la technologie hyper moderne il est difficile de trouver des connections internet. Comme tout le monde a un iphone, nous avons de la peine à trouver un cyber café, ou alors cela vous coûte un bras pour ne pas dire le peau des fesses.
Et comme vous lisez ce blog, on a trouvé.

La suite du programme pour nous, environ 150km jusqu’à Passau, la frontière avec l’Autriche.

Grosses bises
Rosy et Phil.

Ps. La première gamelle, c’est Rosy qui la faite. Il fallait choisir entre regarder les canards ou regarder la route. Elle a choisi les canards et n’a pas vu le piquet au milieu du chemin. Avertissement sans frais. «Mais Ils sont quand même cons de mettre des piquets au milieu du chemin » dixit Rosy.

_J’aimerai aujourd’hui vous présenter « Parci » et « Parla ». Ce sont nos portes-bonheur, nos grigris. Deux p’tits vélos en fils de fer, créés par Marianne.
Nous l’avons rencontrée au marché de Sion quelques semaines avant notre départ. Elle vend des belles choses en fil de fer qu’elle crée elle-même. Je lui ai demandé si elle faisait des p’tits vélos. Le vendredi de notre départ, elle nous les avait fait.
Si vous passez un vendredi au marché de Sion, faites lui un coucou de notre part.
Merci Marianne..