Seconde tentative d’entrer dans la capitale serbe. Les conducteurs de bus ont abandonné. La rentée dans la ville se fait sans problème. Visite de la forteresse, du centre ville, petite croque sur une terrasse, grande sieste à l’ombre des arbres du parc Kalemegdan et en voiture Simone. C’est là que cela se Sardaigne, pardon se Corse. Il faut traverser le fleuve pour retrouver la route. Petit problème, on se retrouve sous le pont, alors que l’on devrait se trouver dessus. Je consulte le manuel de mon vélo, et je constate avec désespoir qu’ils n’y on pas mis d’ailes. Un cycliste du coin, nous aidera à trouver la rampe de lancement. La traversée du pont nous donne des sueurs froides. Rosy décide que c’est la dernière ville qu’elle visite. Heureusement que les kilomètres suivants vont la réconcilier avec le vélo. Nous longeons une zone humide, avec un nombre impressionnant d’oiseaux. J’ai presque failli lui piquer ses jumelles pour la décider à avancer.
Jeudi 5, vendredi 6 juillet 2012.
On continu la poursuite du fleuve, tantôt sur la digue à l’abris de la circulation, tantôt sur des petites routes. Le Danube se fraye un chemin entre les collines du parc national Pertile de Fier roumain et le parc national Djerdap serbe. Les grandes plaines sont derrière nous. Les prochains 90 kilomètres suivront les rives du fleuve.
Ce sera pour demain, lever à l’aube pour rouler à la fraiche. De gros nuages se sont formés. On espère un orage ce soir.
Samedi 7 juillet 2012.
Merci petit orage d’avoir rafraichi l’atmosphère.
Départ 6.30, il fait bon, le route est belle, le paysage aussi. Petite frayeur pour Rosy dans le 1er des 22 tunnels, bus, camion, vélo, il y a de quoi se sentir sous pression. 9h45, 40km au compteur, on a une pêche d'enfer.
Bon we
Bises à tous.
Phil
PS Pour Antonin, voilà c'est fait. On pense à vous ...