Dans notre bungalow anti-tempête, il y deux semaines, on se disait que nous n’avions pas fait tellement de rencontre ce mois en Espagne. Est-ce la langue, sont-ce les gents ?
Non c’est surement la route empruntée qui nous fait suivre, soit une voie de chemin de fer réaffectée, ou alors un désert transformé en plantation d’oliviers ou d’amandiers, ou encore le delta de l’Ebre qui n’est que champs de ris à perte de vue. Peu de gents dans ces coins là.
C’est avec ces incertitudes que nous prenons mardi passé, notre maintenant traditionnelle pause café sur une terrasse de Benicasim, station balnéaire de la côte méditerranéenne.
En partant Phil fait le clown avec son klaxon pour amuser deux gamins qui regardent nos « motos » comme ils disent.
Vient la maman qui nous demande ce que nous faisons avec ces « motos ».
Quand nous lui disons notre voyage et que nous cherchons un camping pour se poser quelques jours, elle nous propose un studio dans sa maison.
Et voilà, nous sommes posé depuis plus d’une semaine dans la maison de Carlos 4 ans, Sofia la maman et Rafa le papa.
Ce n’était ni la langue ni les gents.
Nous avons passé ici de très bons moments. Merci à vous qui nous avez accueilli avec si bon cœur. Encore une belle rencontre.
Notre nouvelle tente est arrivée. Le plafond a l’air mieux fixé que sur l’ancienne. Nous allons pouvoir dormir en paix. Et oui Exped nous a remplacé la toile extérieure de la notre, merci Exped. Dans mon article « Surprise bis » je me demandais si c’est la conception suisse ou la fabrication chinoise qui était en cause. C’était sûrement un modèle du « lundi matin ». Une chose est sûre, le service après-vente d’Exped … la grande classe.
Et voilà après ces quelques jours sans sacoche, nous reprenons la route samedi matin.
C’est toujours triste de quitter les amis. Mais cela fait partie du voyage. Surtout que l’on sait que nous nous reverrons un jour en Suisse.
Où qu’on va ? Où le vent nous pousse. Non plus sérieusement nous avons envie d’aller voir les grues cendrées dans la province d’Extremadura, près de Caseres à 700km de Benicassim, à vol d’oiseau. Et à vélo, me direz-vous. Aucune idée et franchement on s’en fou, nous avons le temps.
Il faut juste qu’il ne fasse pas trop froid. Rosy a la trouille de se les cailler.
Alors bon week-end à toutes et à tous.
Grosses bises
Rosy et Phil