Cette fois nous y sommes. Pour y arriver, 350km de nature, presque 5000m de dénivelée positif, autant de négatif et un seul bled, Chicken après 3 jours de route.
Au début de la « Top of the World Highway » un pépé motard fait demi-tour après nous avoir dépassé pour nous demander si nous savions dans quoi on s’engageait. « Bien sur, que nous savons ». Savon, savon, savonnette oui.
Un mot pour décrire la grandeur des territoires traversés, IMMENSE.
Heureusement que nous ne sommes pas seul sur cette route de graviers, quelques camping-cars et des motards. Sans cela, c'en serait presque angoissant.
Les premiers jours ont nous fait le pouce « OK ». Plus nous avançons plus nous comprenons pourquoi. On oublie, mais je pense que c’est une des routes les plus difficiles que nous ayons parcourue. Les paysages sont magnifiques, mais en valaient-ils vraiment les efforts ? Sans compter la poussière générée par tous ces conducteurs qui roulent comme des tarés. Heureusement il y en a quelques sympas qui s’arrêtent pour nous demander si nous n’avons besoin de rien.
De l’eau, merci. Car les 2 derniers jours, la Top of World Highway se balade sur les crêtes et pas moyen de trouver de l’eau à filtrer pour nous déshydrater ou pour cuisiner. Je ne parle pas de la douche « sauvage ».
C’est complètement nases que nous rejoignons Dawson City, après une journée de plus de 80km et 800m de montée, première ville digne de ce nom depuis Talkeetna, le 11 mai dernier.
Quatre jours de pause s’imposent.
Bises
Rosy et Phil.
ps- Une nouvelle vidéo ici