Evolène, le 29 octobre 2019.
Le 16 septembre, je reprends la route pour une balade du Léman à la Méditerranée en suivant la Route des Grandes Alpes. Env. 700km pour quelques milliers de mètres de dénivelé.
La route de Montreux à Monthey, je l’ai faite maintes fois. Du plaisir à l’état pur. La rive du Rhône un régal, avec le soleil et les chants d’oiseaux.
Sauf que ce même soleil va me mettre hors-service dans la montée du Pas de Morgin.
Je commence à douter du bien fondé de cette virée.
Les crampes pointent le bout du nez au moment où Marion me rejoint avec son « p’tit 4x4 ». Pas difficile de me convaincre de charger Parci (mon vélo) et toutes mes sacoches dans son char. Merci Marion.
Voilà comment commence cette balade en "solitaire-sacochar".
La suite, 20 jours de montées et descentes dans des paysages, bien que déjà parcourus, qui remplissent ma boîte à images. J’essaie de bivouaquer le plus souvent au sommet des cols.
Les premières grimpettes, en tirant un peu la langue. Et puis comme par magie, le mode « machine » prend le dessus, et j’en viendrai presque à regretter qu’il n’y aie pas plus de kilomètres dans certains cols.
De belles rencontres aussi, Marion, Lucia, Nancy, Greg, Louisa, Judith, Julie, Roland et beaucoup d’autres ... Merci à tous.
Une anecdote : j’arrive un soir chez une hôte Wharmshowers, avec deux trucs pour faire des bulles de savon, ayant vu la photo des filles de mon hôte. Je sais que cela fait toujours plaisir des bulles de savon pour les p’tits enfants. Sauf que la photo date de quelques années et que les mêmes filles sont de jeunes demoiselles trop grandes pour des bulles de savon et pas encore prêtes pour les bulles de champagne. On a bien ri.
Quel est le plus beau me demanderez-vous. Je dirai le col de Tende, en remontant par l’Italie.
47 lacets pour 7.8km sur 600m de montée. La route est fermée à la circulation depuis la mise en service d’un tunnel. Situé à 1870 mètres d’altitude, le col de Tende, jadis connu comme «Cornio», a été le lieu de passage de milliers de caravanes de mulets (moyen de transport par excellence dans l’antiquité) chargés de sel, fromages, blé pour alimenter les commerces entre la plaine de la province de Cuneo et la côte ligure et vice-versa.
Le moment le plus fort : Le coup de tonnerre au milieu de la nuit, toujours au col de Tende. Heureusement que mon matelas ne fait que 6cm d’épais. J’aurai pu me faire mal en tombant du lit.
Le 6 octobre, je retrouve, Rosy à Martigny. Je suis pressé de retrouver notre nid, pour en profiter un maximum (du nid et bien sûr de Rosy) avant de m’envoler fin novembre pour une nouvelle balade qui me fait rêver depuis de nombreuses années. Ce sera avec Isabelle, ma cadette. Plus de news au prochain billet.
Bises à tous
Phil
Ps. Les photos ci-dessous ne sont pas dans l’ordre chronologique. Je les arrangerai un jour.
Le 16 septembre, je reprends la route pour une balade du Léman à la Méditerranée en suivant la Route des Grandes Alpes. Env. 700km pour quelques milliers de mètres de dénivelé.
La route de Montreux à Monthey, je l’ai faite maintes fois. Du plaisir à l’état pur. La rive du Rhône un régal, avec le soleil et les chants d’oiseaux.
Sauf que ce même soleil va me mettre hors-service dans la montée du Pas de Morgin.
Je commence à douter du bien fondé de cette virée.
Les crampes pointent le bout du nez au moment où Marion me rejoint avec son « p’tit 4x4 ». Pas difficile de me convaincre de charger Parci (mon vélo) et toutes mes sacoches dans son char. Merci Marion.
Voilà comment commence cette balade en "solitaire-sacochar".
La suite, 20 jours de montées et descentes dans des paysages, bien que déjà parcourus, qui remplissent ma boîte à images. J’essaie de bivouaquer le plus souvent au sommet des cols.
Les premières grimpettes, en tirant un peu la langue. Et puis comme par magie, le mode « machine » prend le dessus, et j’en viendrai presque à regretter qu’il n’y aie pas plus de kilomètres dans certains cols.
De belles rencontres aussi, Marion, Lucia, Nancy, Greg, Louisa, Judith, Julie, Roland et beaucoup d’autres ... Merci à tous.
Une anecdote : j’arrive un soir chez une hôte Wharmshowers, avec deux trucs pour faire des bulles de savon, ayant vu la photo des filles de mon hôte. Je sais que cela fait toujours plaisir des bulles de savon pour les p’tits enfants. Sauf que la photo date de quelques années et que les mêmes filles sont de jeunes demoiselles trop grandes pour des bulles de savon et pas encore prêtes pour les bulles de champagne. On a bien ri.
Quel est le plus beau me demanderez-vous. Je dirai le col de Tende, en remontant par l’Italie.
47 lacets pour 7.8km sur 600m de montée. La route est fermée à la circulation depuis la mise en service d’un tunnel. Situé à 1870 mètres d’altitude, le col de Tende, jadis connu comme «Cornio», a été le lieu de passage de milliers de caravanes de mulets (moyen de transport par excellence dans l’antiquité) chargés de sel, fromages, blé pour alimenter les commerces entre la plaine de la province de Cuneo et la côte ligure et vice-versa.
Le moment le plus fort : Le coup de tonnerre au milieu de la nuit, toujours au col de Tende. Heureusement que mon matelas ne fait que 6cm d’épais. J’aurai pu me faire mal en tombant du lit.
Le 6 octobre, je retrouve, Rosy à Martigny. Je suis pressé de retrouver notre nid, pour en profiter un maximum (du nid et bien sûr de Rosy) avant de m’envoler fin novembre pour une nouvelle balade qui me fait rêver depuis de nombreuses années. Ce sera avec Isabelle, ma cadette. Plus de news au prochain billet.
Bises à tous
Phil
Ps. Les photos ci-dessous ne sont pas dans l’ordre chronologique. Je les arrangerai un jour.