Rosy et Phil "On the road again ..."
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Trondheim le 10 septembre 2024

9/10/2024

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Et oui, ce n'est plus l'Amérique du Sud mais bien la Norvège.
Cela fait maintenant 3 semaines que nous nous baladons au pays des aurores boréales.
Qui dit aurores boréales dit:
"Il faut qu'il fasse beau ...".
Qui Norvège dit:
"Il pleut beaucoup ...".
Alors on n'en a pas vu beaucoup, juste un soir et elles étaient belles.
Je ferme cette page du blog pour en ouvrir une nouvelle sur ce périple au pays du Père Noël.
Bonne suite et bises à vous.
Philippe
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Dimanche, 25 février 2024, Putre, Chili

2/25/2024

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Chili, Argentine, Chili, Bolivie, Chili on peut penser que l'on ne sait pas trop où l'on va. Et dans quelques jours ce sera le Pérou, le dernier pays visité sur ce voyage.
Le retour approche. Les options de parcours sont de plus en plus minces. Départ de Lima le 14 mars, nous allons devoir prendre un bus pour ne pas manquer l'avion.
Nous sommes sorti de hauts plateaux et prenons 2 jours de flemme à Putre, altitude 3500m.
Je vous avais quitté à San Pedro de Atacama. Beaucoup de pluie à coulé sous les ponts ou plutôt sur les pistes et sur les salars.
De San Pedro, nous avons rejoint Uyuni en 4x4. La saison des pluies pointant le bout de son nez et que l'expérience de pédaler sur un lac salé est plus simple lorsqu'il n'est pas inondé.
Les photos ci-dessous témoignent de la "chance" que nous avons eu. Deux jours de sec et beau pour rejoindre l'Isla de Pescado, un jour de pluie, de brouillard et un salar inondé pour traverser Uyuni. Le salar de Coipasa sera comme la fondue moitié sec et moitié sous l'eau, mais avec le soleil.
Nous retraversons sur le Chili pour suivre la Ruta de Las Vicunas, près de 300km de pistes, six jours en autotomie totale. Merveilleux mais assez pénible, l'altitude entre 3550 et 4733 a mis à rude épreuve mes 70 ballais.
Demain nous rejoignons Arica en bus.
Ma mère me disait quand il pleuvait "Tu as été mouillé avant d'être sec ..." mais bon il y en a marre de la flotte.
Comme d’habitude, quelques photos en vrac ...
Bises à vous ...
Isabelle et Philippe
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Paso de Jama

2/4/2024

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Jeudi,4 février 2024, San Pedro de Atacama, Chili
Me revoilà, pas très assidu pour les nouvelles. La chaleur, la fatigue après une journée de vélo, ou alors tous simplement, de ne pas trouver de prise pour charger l’ordinateur. Un peu de tout ça.
Nous sommes reparti de Tinogasta avec comme projet de rejoindre la célèbre Ruta 40 et de la suivre vers le nord pour rejoindre Susques, porte d’accès au Paso de Jama.
Nous décidons de faire un crochet par Salta, le zoom de mon appareil photos n’a pas supporté le vent et le sable.
A Salta je retrouve Analia, rencontrée en 2005 lors de notre premier périple à vélo et lors du voyage de 2011 avec Rosy. Retrouvailles pleines d’émotions pour nous deux. Toto son fils qui avait 2 ans à l’époque, est un adolescent plein d’humour, fana de foot. Des discutions passionnées sur le meilleur footballeur du monde nous ont bien fait rire.  « On ne peut comparer un joueur lambda, Mbape, avec le dieu Messi » selon lui.
De Salta, nous rejoignons Purmamarca. Puis ce sera l’impressionnante Cuesta de Lipan culminant à 4170 mètres d’altitude. Nous le ferons en deux jours. Le sommet étant complètement dans les nuages. Cela nous allait bien du fait que nous ont était pratiquement HS (hors service).
Puis ce sera Salinas Grande, que je ne reconnait pas. C’est maintenant devenu très touristique, avec tout le monde qui va avec. Bien ? mal ? nous étions bien contents de trouver quelque chose à boire et à manger, à l’ombre. Le souvenir qu’en garde Rosy lors de notre passage en 2005. «Tu rappelles, on crevait de chaud ».
De Susques la route 52 nous conduira à Jama dernière possibilité de ravitaillement en essence pour le réchaud et en nourriture pour les vélocipèdes. Pas simple car le Chili interdit toutes importations de nourriture fraiche. Aux déjeuners et aux soupers, avoine, pâtes et polenta seront aux menus. Le problème, le lunch se limitera aux crackers peanuts-butter, dulce-de-leche, chocolat et nougat et les fameuses Pepas qui nous accompagnent depuis Londres argentin et non de UK.
Nous ferons la montée au col de Jama (4230 m) et le point culminant de la route vers San Pedro de Atacama, nous fera faire du vélo à 4862 mètres d’altitude. Plus haut que le Mt. Blanc. « Faut le fer », comme dirait la repasseuse.
Une longue descente nous conduira ici, à San Pedro de Atacama, station touristique, très sympa. Nous y avions fait de superbes rencontres en 2011.
J’y retrouve, Pablo, le joaillier. Dans un nouvel atelier, quelques kilos en plus, comme moi. L’enclume est toujours au milieux de l’atelier et elle chante toujours aussi bien. Un grand moment d’émotion. Merci la Vie.
Voilà, cela fait quelques jours que nous sommes à San Pedro. Nous avions besoin de se poser un peu pour nous ressourcer.
Prochaine étape, rejoindre Uyuni en 4x4 par le Sud Lipez, 3 jours. Gentiment se rapprocher du Pérou, notre retour en Suisse étant planifié pour la mi-mars.
Comme toujours, quelques photos, en vrac de ce petit bout de balade.
Bises à toutes et à tous.
Isabelle et Phil.
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Paso San Francisco, 4755m

1/7/2024

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Samedi, 6 janvier 2024, Tinogasta, Argentine.
Cela fait pas
mal de temps que je n'ai pas ouvert l'ordi pour poster un nouveau message pour le site. Alors en avant la musique.
De
Vicuña nous roulons vers l'ouest jusqu'à la Serena. De là nous empruntons le bus pour rejoindre Vallenar par l'autoroute 5, beaucoup trop dangereuse à vélo.
Direction le Pacifique, et de Huasco nous remontons la côte pour arriver à Copiapó.
Là, deux jours sans vélo. Enfin presque. Organisation logistique pour les 12 prochains jours. Nourriture, eau (40 litres) et organisation des transports des provisions jusqu'à la Laguna Santa Rosa et el Refugio Maricunga.
Nous prendrons 4 jours pour les 3740 mètres de montées sur 150km en passant un col sans nom à 4'000m. Ne pas monter trop vite, il faut s'acclimater à l'altitude.
Après une journée de repos à Santa Rosa, nous partons pour la Laguna Negro Francisco, 80km aller, 80km retour.
Mauvais choix, la route, un cauchemar, des trous, des bosses, du sable, tout ce qu'il faut pour que le trajet nous prenne 3 jours au lieu des 1.5 prévus. Vue une voiture, les carabinieros, le premier jour.
Et il va falloir retourner à Santa Rosa. Le 2ème jour sur le retour, nous croisons notre 2ème voiture. Un gros camion, des Suisses, Pascale et Eric, croisés dans le col de l'Agua Negra. Une nouvelle belle soirée.
Dieu que le monde est petit.
Puis ce sera, retour sur la route du col San Francisco. Nous passons le réveillon à la Laguna Verde, toujours avec nos amis valaisans. Passage du col à 4'755 mètres.
C'est le souffle court que nous attaquons la descente vers Fiambala, 200km et 3'500m plus bas.
Un soir nous sommes rejoint par Tam, un cycliste du Japon.
Après quelques minutes de discutions, Tam me dit
Nous sommes déjà rencontré, en 2017 en Californie.
Tu rigoles ...
Il consulte son Smartphone ...
Le 12 septembre au Humboldt Redwoods State Park.
J'ouvre le mien ...
Le 11 septembre ...
Je marque le soir en arrivant et lui le matin en partant.
Dieu que le monde est petit.


Nous faisons une pause de quelques jours, ici à Tinogasta. La douche après 16 jours de lingettes humides nous fait le plus grand bien. Les empanadas aussi, de même que les glaces. Seul hic, il fait chaud, même très chaud.
La suite, nous allons remonter vers le nord en suivant la route 40.
Encore tous nos vœux pour 2024. Que vos rêves les plus fous se réalisent, les autres aussi.
Bises à toutes et à tous.
Isabelle et Phil.
Ps. Les légendes des photos, plus tard ...
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Paso del Agua Negra, Altitude 4'755m

12/10/2023

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Dimanche 10 décembre 2023, Vicuña, Chili
Hello, hello
Après une bonne journée de repos et de ravitaillement pour 7 jours en croque, à Las Flores, nous reprenons la route. Au programme le col de l'Agua Negra.
Nous sommes les premiers, cette année à passer ce col à vélo. Passage du poste frontière pour sortir d'Argentine sans souci, le poste d'entrée au Chili se trouve près de 170km plus loin.
Et c'est parti pour une longue ligne droite. Il fait beau, pas de vent, les montagnes en face, ça monte tranquille, 2% de pente. Cela devrait être une journée comme on les aime. C'est sans compter notre ami Eole qui se lève vers 11h. Nous trouvons un coin sous des arbres, à l'abri du vent, au bord de rivière, génial, enfin presque, les mouches nous font un accueil un peu trop soutenu.
Les deuxième jour, départ assez tôt pour devancer Eole. Hélas il ne connait pas le grasse matinée. Bivouac à 3'850m d'altitude, après 5h30, dont une bonne partie, enfin pour votre serviteur, à pousser Parci (mon destrier). Nous avons quitter le goudron. Je prends conscience que les 70 balais que je balade dans mes sacoches commencent à peser. Va falloir que j'investisse dans un Dyson.
Aujourd'hui, 4h30, diane debout. 6H00, c'est parti. On nique le vent, yes. Mais le soleil dort encore.
On se les gèle. Je réalise rapidement qu'il nous faudra encore un bivouac à plus de 4'200 avant de basculer au col.
Bon on verra bien. Petite pause snack.. On se prépare à se remettre en selle. Arrivent Carmen et Manuel dans leur 4x4.
« Todo bien ? »
« Si »
Je dois leur faire pitié, je n'ai pas le tronche des grands jours.
« Si quieres te empujo hasta el paso”
C'est marrant comme je comprend bien l'espagnol.
5 minutes plus tard, les vélos sont chargé, en voiture Simone. Dieu que ça va vite. Enfin pas très longtemps. Quelques kilomètres plus loin, bang, le pneu gauche est près à se faire la malle. La roue de secours est sous la caisse, mais pas l'outil pour la récupérer. Le temps de trouver une solution, voilà qu'arrive un gros kmion camping car.
Non, j'y crois pas... Un Suisse … et à côté de le croix, 13 étoiles.
« Wallis oder Valais ? »
« Valais »
« D'où ? »
« Torgon »
« Evolène ». Pasquale et Eric voyagent avec leur maison à roulettes depuis 4 ans.
Au sommet, au col de l'Agua Negra à 4'755m, on se retrouve pour la photo et Pascale nous propose de partager le repas ce soir.
Yes. Reste plus qu'à descendre. Rdv est pris.
Dialogue improbable en descendant à la pause croque.
« On mange les crackers, on garde le pain pour la fondue.. »
Oui vous avez bien lu. Ce soir c'est la fête. Fondue à l'abri d'un kmion. Et cerise sur la gâteau, après une douche chaude. Merci, merci Pascale, Eric. On se retrouve en Valais.
La suite sera une longue descente et une petite remontée vers la valle Elqui.
Petit hôtel à Pisco Elqui, confortable, wifi, social avec d'autres voyageurs et visite d'une distillerie de pisco. Promis on n'en a pas abuser. J'en profite pour un petit service aux vélos. Ils en ont bien besoin.
Je vous écris ces quelques lignes depuis Vicuña. La région étant fameuse pour ces cieux étoilés, ce soir visite d'un observatoire oblige.
Demain, départ pour la suite de nos aventures, La Serena.
A+, bises à toutes et à tous.
Isabelle et Phil

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C'est parti mon kiki ...

11/27/2023

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Lundi, le 27 novembre 2023, Calingasta, Argentine.
Cela fait un peu plus de 2 semaines que nous avons pris la route. Nous trouvons gentiment nos marques.
Après 1 semaine, Isabelle me disait, "Après plus de 3 ans de pause, il me semble que l'on a jamais arrêté ...".
Le projet était de rejoindre l'Argentine là où l'on avait dû rebrousser chemin.
Le col Los Libertadores n'était pas garanti d'être ouvert, nous décidons de partir sur Valparaiso, pour retarder la montée de Los Caracoles.
Nous avons quitté le Chili, le 22 novembre.
Notre prochaine grosse étape, le col Agua Negra pour basculer de l'autre coté des Andes.
Quelques photos ...
Bises à toutes et à tous ...
Isabelle et Phil ...
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On the road again ...

11/10/2023

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Jour  J-1 ...
Et oui, nous reprenons la route Isabelle et Bibi.
Destination les Andes. Nous retournons à Santiago du Chili pour faire du saute-montons sur la frontière Chili-Argentine.
Le Covid nous avait obligé, en 2020, de mettre ce projet sur le back-burner.
"Faut toujours finir ce que l'on commence"
A toutes pour de nouvelles aventures ...
Isabelle et Phil
Image
On the road again ...
Isabelle and Dad are going back in the Andes to finish what they started in 2019.
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C'est pas fini ...

6/20/2020

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Virusvoyage-Covid 2-1
Et oui après 14 jours de confinement total, nous avons retrouvé le plaisir des hugs, des balades autour de notre village et de la compagnie de ma Belle.
Je suis déjà reparti pour quelques jours par la Suisse pour ne perdre la "selle".
La semaine prochaine, Rosy et moi, reprenons la route pour suivre la Moselle de Dôle jusqu'à Coblence.
Je vais créer une nouvelle page sur ce site.
A tout bientôt pour de nouvelles aventures.
Philippe et Rosy
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March 31st, 2020

3/31/2020

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Evolène, le 31 mars 2020
8+6=14
8 jours que nous sommes de retour à Evolène.
6 jours pour finir de notre isolement volontaire.
14 jours de patience pour pouvoir prendre Rosy dans mes bras.
Corona19 aura eu raison de notre virus du voyage.
Mais revenons un peu en arrière. Je vous avais quitté à Los Angeles où nous panifions la suite de l’itinéraire. C’est là que nous avons décidé de « busser » jusqu’à Santiago pour ne pas être rattrapés par l’hiver dans les cols que nous projetions  de parcourir entre le Chili et l’Argentine. 500km de bus nous amène à la capitale du Chili.
Santiago, mégalopole grouillante, circulation impossible, bruit, odeurs tout ce qu’il faut pour nous pousser à fuir cette folie. Alors nous continuons à « busser » jusqu’à Los Andes au pied du col du
Christ Rédempteur des Andes.
Un peu plus de deux jours seront nécessaires pour parcourir les quelque 80km et les 3200m de dénivelé positif. Nous bivouaquerons à 3600 mètres, à 4km du col pour se remettre des 72 épingles de cette route de folie.  Le matin du 3ème jour, en arrivant au col on apprend que l’Argentine a fermé ses frontières aux non résidents permanents.
C’est plein d’incertitude que nous basculons. A las Cuevas nos décidons de retourner au Chili. Deux options, remonter les quelques 800m du col ou passer par le tunnel interdit aux vélos. Au poste de péage, le mec du tunnel va demander au carabinier que faire avec nous. « Tu les fais traverser avec ton pick-up, c’est aux Chiliens de se démerder ». Nous traversons donc ce fameux tunnel en pick-up sans avoir au préalable, désinfecté nos mains et enfilé un masque de protection. C’est  seulement à ce moment que nous prenons conscience de la gravité de la situation. Etre perdus dans la nature sans ou alors peu de connexions avec le reste du monde nous a préservé temporairement de toute cette folie.
Le retour sur Santiago, nous le ferons à vélo pour éviter dans la mesure du possible les rassemblements de personnes. Nous refaisons à la descente les 27 lacets de la route goudronnée, la cerise sur le gâteau
A San Felipe nous avons de la peine à trouver un lieu pour passer la nuit quand nous sommes invités par Felipe à passer la nuit dans sa maison. Pas mal de Philippe dans le coin. Au matin nous sommes confrontés à la peur de la population, lorsque son épouse qui travaille dans le médical, nous demande un peu gênée de rassembler nos affaires et de quitter la maison.
Le deuxième jour nous n’arrivons pas à trouver un seul camping ouvert. Nous trouvons un Airbnd. Le matin, après une nuit d’insomnie, je réserve un vol de retour. La perspective de rester bloqué plusieurs mois loin des miens ne m’enchante pas.
Nous pensions rentrer par les petites routes, 145 km avec de nouveau plus de 1000 m de montées, encore 3 jours. Fernanda, du airbnb, nous poussera de l’autre côté d’un tunnel interdit aux vélos pour nous permettre de rejoindre la capitale en suivant l’autoroute, 90km (merci Fernanda). Et oui cela se fait au Chili. Les seuls klaxons seront des klaxons d’encouragement. Ils nous ont bien aidé, merci.
A Santiago, nous retrouvons Marja et Sjef, nos amis hollandais. Ils ont loué un appartement en attendant leur avion de retour en Europe.
Vendredi matin, nous apprenons par Iberia que les vols de notre retour sont annulés. Pas de panique, « il y a toujours plus de solutions que de problèmes » comme dit une amie.
Nous trouvons finalement un vol sur British Air. Seul problème, il coûte un bras même deux, et les limites de nos cartes de crédit sont déjà bien entamées avec la réservation d’Iberia. Encore un grand merci à Michel, mon frère pour nous avoir donné un coup de pouce à résoudre ce problème.
Le retour se fait sans souci, enfin presque. A l’aéroport de Genève, impossible de trouver des pièces pour libérer 2 chariots pour nos bagages. A part les quelques voyageurs qui rentrent au pays, il n’y a plus personne. C’est en train que nous rejoignons Sion.
Voilà, fin de ce voyage.
Encore 6 jours d’isolement. Cela me laisse le temps de trier les dernières photos et de vous écrire cette « tartine ».
Corona19 vs VirusVoyage 1 à 0. Restons en santé pour que VirusVoyage reprenne le dessus pour d’autres aventures.
Bises à tous
Be safe.

Isabelle et Philippe.
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The Monkey Puzzle Trail ...

3/11/2020

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Los Angeles, Chili, le 11 mars 2020
Vous vous demandez peut-être ce qu’il nous arrive, plus d’un mois sans nouvelle. Et bien, il nous arrive que nous profitions un max de cette aventure et que je ne prends plus du temps devant l’ordinateur. Faut dire que là où nous sommes passé, l’usage du clavier n’est pas trop recommandé à cause de la poussière.
La Monkey Puzzle trail, pour nous 7 jours complètement débranché du monde « connecté ». En lien total avec la Nature, les Paysages à ne plus vouloir avancer pour que cela dure plus longtemps. Une piste difficile, qui met à contribution l’entre-aide entre voyageurs, nous sommes quatre, Marja et Sjeff nous accompagnent depuis quelques semaines.
Nous avons traversé des territoires Mapuches. Aurions bien aimé en rencontrer pour mieux comprendre leurs revendications territoriales.
Alors que dire de plus ? On prend notre pied.
Le retour à une certaine « civilisation » est mitigé. Oui pour la douche chaude, la route goudronnée ...
Extrait du journal d'Isabelle...
"Après 16km de ripio pourri, on retrouve l'asphalte, on sous estime souvent les vertus d'une bonne route goudronnées."

non au bruit des voitures.
Alors demain nous reprenons la route, toujours vers le Nord.
Quelques photos pour vous faire envie. Ne dites pas qu’il nous faut du cou « rage ». Le courage c’est de se lever tous les matins pour aller bosser.
Bises à tous
Isabelle et Philippe
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    Isabelle et Philippe, un septygénaire à la retraite, en balade avec sa fille de par les Andes.
    Notre port d'attache, Evolène dans le Valais suisse

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