Laguna Pozuelos, rien que le nom, une invitation,
quelques photos sur Google Earth, une confirmation,
nous y allons.
Nous quittons Abra Pampa et sa route goudronnée pour une cinquantaine de kilomètres de route en terre dont 30 de montée. Nous basculons à 3900m, et découvrons un plateau d’une trentaine de kilomètres de large sur plus de 70 de long.
Nous récupérons les bouteilles d’eau déposées ce matin par Marine et Christophe qui voyagent en voiture. Merci encore, cela va nous permettre de rester un jour de plus à observer les oiseaux de la lagune. Ce soir nous montons la tente sous un couvert de la maison des gardes du parc, juste avant l’orage de grêle. Nous serons à l’abri du vent et des pluies de la nuit. Nous y faisons la connaissance d’une équipe de scientifiques un peu « barges » qui passent leur journée, de 8h à 20h, assis par terre, à essayer d’attraper une sorte de rongeur, pour en étudier le comportement.
Lundi 3 janvier
Nous parcourons les 8km nous séparant de la lagune. Nous y trouvons des milliers de flamants roses. Il y a aussi de nombreux oiseaux que nous n’avons jamais vu, des oies des Andes, des ibis, des avocettes des Andes. De nombreux groupes de vigognes pâturent le long du chemin. Les lamas viennent de mettre bas, et les jeunes ressemblent à des peluches. Nous laissons nos vélos et continuons à pied tantôt sur du sec tantôt sur de la vase collante et glissante. Nos pieds sont de plus en plus lourds, on aurai dû prendre des raquettes. Du bol, on ne s’est pas foutu par terre. C’est les mirettes pleines d’images que nous retournons camper près de la maison des gardiens.
Mardi 4 janvier
Au programme, nous continuons vers le nord, direction Cieneguillas. Sur la route nous avons la chance de voir des pics des Andes. Et chance incroyable deux étaient en train de copuler. J’en ai conclu que c’était des pics niqueurs. Y parait qu’ils n’ont pas besoin d’arbre comme les pics de chez nous.
Arrivé à Cieneguillas, je cherche en vain le McDo et l’hôtel Ibis que je voyais dans mes jumelles. Il va falloir que je les fasse réviser ces jumelles.
Nous montons la tente dans le préau de l’école. Nous faisons l’attraction des enfants.
La balançoire couine, un petit coup de spray à chaîne, et voilà plus de bruit. Du coup elle n’est plus marrante pour les gamins qui se rabattent sur le carrousel. Là je renonce, je n’ai sûrement pas assez de spray et j’en ai besoin pour nos vélos.
Après le souper, les gosses du village se retrouvent pour une partie de foot. Les grands, les petits courent comme des lapins après le ballon. Nous sommes à 3700m. Ils sont incroyables.
Mercredi 5 janvier.
Sur la route de La Quiaca, nous avons la chance d’assister aux premiers pas d’un lama. Un cadeau de la vie.
Les paysages … cela faisait quelques temps que je ne vous en ai pas parlé. En bien ils sont toujours aussi magnifiques. Nous nous sentons tout petit dans cette immensité et dans cette variété.
Après quelques jours de camping, nous nous offrons un petit hôtel avec douche et « lavanderia » pour faire une lessive bienvenue.
Hasta
Rosy et Phil
Ps. Ci-dessous un diaporama avec Picasa. Il me semble que cela devrait être plus efficace. Vos remarques sont les bienvenues.