Mardi 11 janvier
Nous quittons Tupiza et ses pizzérias (on en a compté 6), direction Troipizza. Non je déconne, trop de soleil je pense, direction Atocha, environs 100km, et puis Uyuni une autre centaine de kilomètres.
Nous traversons des vallées oasis, des écrins de verdure encadrés par des chaînes de montagnes passant du gris au rouge. Ha les paysages, toujours les paysages. Et oui on n’est pas venu ici pour voir de l’architecture. Nous montons la tente sur le terrain de foot de Salo, un petit village avant la terrible montée pour Atocha. Vers 2 heures du matin, nous avons droit à un Orage avec un O majuscule. Le temps entre l’éclair et le tonnerre fût plus d’une fois moins de 3 secondes. De quoi chopper les chocottes. Heureusement cela n’a duré qu’une heure environs et que nous avons une bonne tente. Tout le reste de la nuit, cela donnait sur les montagnes environnantes.
Mercredi 12 janvier
Je ne sais pas pourquoi, mais les gens du village viennent voir si tout est ok pour nous. Peut-être qu’ils pensaient nous voir noyés ou grillés comme des poulets . Nous nous renseignons sur la fréquence des orages par ici. « Tous les soirs », qu’ils nous répondent. Ha bon. Nous ne sommes par très rassurés d’en subir un identique à celui de cette nuit sur la route qui mène à Atocha. Cette route monte à plus de 4000m et suit pour une bonne partie les crêtes. Bon il parait qu’il y a un bus à 10 heures. Les délibérations pour savoir si on prend le bus ou pas durent 2,32 secondes. On décide d’essayer de prendre le bus.
10 heures, pas de bus, 10h30 pas de bus, 11h voilà le bus, problème il ne s’arrête pas, ha bon. 11h30 un autre bus, celui s’arrête mais il n’y a pas de place. 12h30 idem. On se dit que l’on vas passer une autre nuit sur notre terrain de foot.
13 heures, un bus, qui s’arrête, « je n’ai plus de place assise » nous dit le chauffeur. « On peut rester debout », qu’on lui répond. OK, nous chargeons les vélos sur la galerie, trouvons de la place pour nos 8 sacoches, et nous embarquons dans la cabine. Et bien mes amis, quelle route. On nous avait dit qu’elle était terrible. Et bien oui, nous sommes bien content d’avoir eu peur des orages. Bravo à Monique et Roger (rencontrés à Cachi) qui eux l’on faite à vélo. Nous avons bien pensé à vous, surtout dans les montées.
Le bus nous posse à Atocha. Pour évacuer les peurs qu’on s’est fait lors des croisements et dans les descentes, nous décidons de sortir du bled, et de se poser pour la nuit quelques kilomètres plus loin. La route suit un petit vallon qui sert de poubelle en plein air. La poussière, les plastics et les odeurs nous foutent le bourdon. Après 4km, nous trouvons un coin sympa pour passer la nuit.
Rosy a un coup de blues. Elle aimerait une douche chaude et être à la maison. Elle en a marre du vent et de la poussière, du sable dans le sac de couchage. Elle en marre du thon et des galettes. Elle en a marre de se sentir crade.
Atocha, petit point gris dans notre voyage.
Jeudi 13 janvier.
Une bonne nuit de sommeil, le moral revenu, nous reprenons la route, en se remplissant les mirettes des paysages. Nous campons en pleine nature. La lune, le ciel et ses milliers d’étoiles rien que pour nous. On en viendrait à regretter de n’avoir à sortir de la tente qu’une seule fois pour faire pipi.
Vendredi 14 janvier.
Nous nous approchons de Uyuni. Nous traversons des plateaux sans fin. Nous n’avons malheureusement pas trouvé de banana split au km33 (voir vidéo pas encore chargée) Ce sera pour une autre fois. Il nous reste environ 20km, avant Uyuni, mais nous décidons de passer une autre nuit en pleine nature.
Samedi 15 janvier.
Petite journée tranquille, au programme debout bien après le lever du soleil, une quinzaine de kilomètres pour rejoindre Uyuni, une douche exquise, 5kg de linge à la lavanderia, une bonne croque, quelques jus de fruits frais et quelques glaces.
Demain, préparation de la suite du voyage, avec en premier une balade de quelques jours sur le Salar d’Uyuni et ensuite la descente vers le sud ouest de la Bolivie.
Hasta, grosses bises
Rosy et Phil.
Nous quittons Tupiza et ses pizzérias (on en a compté 6), direction Troipizza. Non je déconne, trop de soleil je pense, direction Atocha, environs 100km, et puis Uyuni une autre centaine de kilomètres.
Nous traversons des vallées oasis, des écrins de verdure encadrés par des chaînes de montagnes passant du gris au rouge. Ha les paysages, toujours les paysages. Et oui on n’est pas venu ici pour voir de l’architecture. Nous montons la tente sur le terrain de foot de Salo, un petit village avant la terrible montée pour Atocha. Vers 2 heures du matin, nous avons droit à un Orage avec un O majuscule. Le temps entre l’éclair et le tonnerre fût plus d’une fois moins de 3 secondes. De quoi chopper les chocottes. Heureusement cela n’a duré qu’une heure environs et que nous avons une bonne tente. Tout le reste de la nuit, cela donnait sur les montagnes environnantes.
Mercredi 12 janvier
Je ne sais pas pourquoi, mais les gens du village viennent voir si tout est ok pour nous. Peut-être qu’ils pensaient nous voir noyés ou grillés comme des poulets . Nous nous renseignons sur la fréquence des orages par ici. « Tous les soirs », qu’ils nous répondent. Ha bon. Nous ne sommes par très rassurés d’en subir un identique à celui de cette nuit sur la route qui mène à Atocha. Cette route monte à plus de 4000m et suit pour une bonne partie les crêtes. Bon il parait qu’il y a un bus à 10 heures. Les délibérations pour savoir si on prend le bus ou pas durent 2,32 secondes. On décide d’essayer de prendre le bus.
10 heures, pas de bus, 10h30 pas de bus, 11h voilà le bus, problème il ne s’arrête pas, ha bon. 11h30 un autre bus, celui s’arrête mais il n’y a pas de place. 12h30 idem. On se dit que l’on vas passer une autre nuit sur notre terrain de foot.
13 heures, un bus, qui s’arrête, « je n’ai plus de place assise » nous dit le chauffeur. « On peut rester debout », qu’on lui répond. OK, nous chargeons les vélos sur la galerie, trouvons de la place pour nos 8 sacoches, et nous embarquons dans la cabine. Et bien mes amis, quelle route. On nous avait dit qu’elle était terrible. Et bien oui, nous sommes bien content d’avoir eu peur des orages. Bravo à Monique et Roger (rencontrés à Cachi) qui eux l’on faite à vélo. Nous avons bien pensé à vous, surtout dans les montées.
Le bus nous posse à Atocha. Pour évacuer les peurs qu’on s’est fait lors des croisements et dans les descentes, nous décidons de sortir du bled, et de se poser pour la nuit quelques kilomètres plus loin. La route suit un petit vallon qui sert de poubelle en plein air. La poussière, les plastics et les odeurs nous foutent le bourdon. Après 4km, nous trouvons un coin sympa pour passer la nuit.
Rosy a un coup de blues. Elle aimerait une douche chaude et être à la maison. Elle en a marre du vent et de la poussière, du sable dans le sac de couchage. Elle en marre du thon et des galettes. Elle en a marre de se sentir crade.
Atocha, petit point gris dans notre voyage.
Jeudi 13 janvier.
Une bonne nuit de sommeil, le moral revenu, nous reprenons la route, en se remplissant les mirettes des paysages. Nous campons en pleine nature. La lune, le ciel et ses milliers d’étoiles rien que pour nous. On en viendrait à regretter de n’avoir à sortir de la tente qu’une seule fois pour faire pipi.
Vendredi 14 janvier.
Nous nous approchons de Uyuni. Nous traversons des plateaux sans fin. Nous n’avons malheureusement pas trouvé de banana split au km33 (voir vidéo pas encore chargée) Ce sera pour une autre fois. Il nous reste environ 20km, avant Uyuni, mais nous décidons de passer une autre nuit en pleine nature.
Samedi 15 janvier.
Petite journée tranquille, au programme debout bien après le lever du soleil, une quinzaine de kilomètres pour rejoindre Uyuni, une douche exquise, 5kg de linge à la lavanderia, une bonne croque, quelques jus de fruits frais et quelques glaces.
Demain, préparation de la suite du voyage, avec en premier une balade de quelques jours sur le Salar d’Uyuni et ensuite la descente vers le sud ouest de la Bolivie.
Hasta, grosses bises
Rosy et Phil.