Cochrane, le 11 janvier 2020
Coucou, de retour à la « civilisation connectée » quelques lignes pour partager ces quelque 10 jours de folie.
On a quitté El Chalten sous un soleil radieux, le vent en carafe, nous en t shirt, avec un dernier regard sur le Fitz Roy. Une trentaine de kilomètres pour rejoindre le Lago Desierto où nous prenons un bateau le lendemain.
A l’autre bout du lac, commence la partie de plaisir. 22km sans route, une piste parmi les arbres, avec sur 5km, raidillons bien raides, passages de rivières bien mouillés, passages dans la boue bien boueux. Tout ça, avec le sourire, pour Isabelle. Nous arriverons trop tard pour le bateau du soir. Pas grave, une nuit avant la traversée du Lago O’Higgins va nous permettre de récupérer des efforts de la journée. Seul hic, on n’est certain d’avoir un bateau pour le lendemain. La traversée ne peut ce faire si le vent en décide autrement. Le matin, nous plions sous la pluie et on se retrouve tous à attendre le fameux bateau de 10h. 10h15 le voilà qui pointe son nez. Euphorie générale. De courte durée car à peine à terre, le capitaine nous informe qu’il ne repart pas aujourd’hui. Demain matin tôt , pour passer avant le vent. C’est comme ça qu’on se retrouve une quinzaine de touristes embarqués sur une coquille de noix pour rejoindre O’Higgins. Très vite, les vagues se forment. 1m50 de creux, vent de travers, les estomacs aussi.
Je n’ai pas très bien compris ce qu’a dit le capitaine, en espagnol, au mec penché à l’extérieur, était-ce une histoire de serrer les dents pour garder les gros morceaux ou de bien serrer les mains sur la rambarde pour ne pas tomber à l’eau.
Suivront une semaine de balade sur la célèbre Carretera Austral. De la pluie, du vent, de la route non goudronnée, de la poussière, des montées, des descentes, des bivouacs de rêve, et cerise sur le gâteau, un détour par Caleta Tortel, le bled où il pleut 375 jours par année. Bon faut quand même dire que nous avons retrouvé le soleil, les petits bistrots sympas et les magasins avec des fruits et des légumes.
Demain, en route petite troupe, direction, toujours le Nord, jusqu’à Coyhaique, une dizaine de jours.
Bises à tous
Isabelle et Philippe.
Coucou, de retour à la « civilisation connectée » quelques lignes pour partager ces quelque 10 jours de folie.
On a quitté El Chalten sous un soleil radieux, le vent en carafe, nous en t shirt, avec un dernier regard sur le Fitz Roy. Une trentaine de kilomètres pour rejoindre le Lago Desierto où nous prenons un bateau le lendemain.
A l’autre bout du lac, commence la partie de plaisir. 22km sans route, une piste parmi les arbres, avec sur 5km, raidillons bien raides, passages de rivières bien mouillés, passages dans la boue bien boueux. Tout ça, avec le sourire, pour Isabelle. Nous arriverons trop tard pour le bateau du soir. Pas grave, une nuit avant la traversée du Lago O’Higgins va nous permettre de récupérer des efforts de la journée. Seul hic, on n’est certain d’avoir un bateau pour le lendemain. La traversée ne peut ce faire si le vent en décide autrement. Le matin, nous plions sous la pluie et on se retrouve tous à attendre le fameux bateau de 10h. 10h15 le voilà qui pointe son nez. Euphorie générale. De courte durée car à peine à terre, le capitaine nous informe qu’il ne repart pas aujourd’hui. Demain matin tôt , pour passer avant le vent. C’est comme ça qu’on se retrouve une quinzaine de touristes embarqués sur une coquille de noix pour rejoindre O’Higgins. Très vite, les vagues se forment. 1m50 de creux, vent de travers, les estomacs aussi.
Je n’ai pas très bien compris ce qu’a dit le capitaine, en espagnol, au mec penché à l’extérieur, était-ce une histoire de serrer les dents pour garder les gros morceaux ou de bien serrer les mains sur la rambarde pour ne pas tomber à l’eau.
Suivront une semaine de balade sur la célèbre Carretera Austral. De la pluie, du vent, de la route non goudronnée, de la poussière, des montées, des descentes, des bivouacs de rêve, et cerise sur le gâteau, un détour par Caleta Tortel, le bled où il pleut 375 jours par année. Bon faut quand même dire que nous avons retrouvé le soleil, les petits bistrots sympas et les magasins avec des fruits et des légumes.
Demain, en route petite troupe, direction, toujours le Nord, jusqu’à Coyhaique, une dizaine de jours.
Bises à tous
Isabelle et Philippe.