Voilà nous avons quitté le Danube pour nous enfoncer dans les Carpates. L’approche fût plate et venteuse. Plus de jus pour écrire quelques lignes le soir. Mais à part cela tout va bien.
Camping sauvage dans des coins tranquilles, coucher comme les poules et lever à 5 heures pour rouler à la fraiche.
Cela fait deux jours que l’on teste les cartes routières. Sur une carte, pas de route, sur l’autre une blanche. Problème, des pentes de plus de 15%, pas goudronnée. On ne peut même pas se refaire une santé à la descente. C’est trop casse gueule. Bon à part quelques chars de foin tirés par des bœufs, il n’y a pas de véhicule. Dans les villages, on passe pour des extra-terrestres. Les vielles font 3 signes de croix quand elles comprennent d’où nous venons et où nous allons. Aujourd’hui 28 km, moyenne 8km/heure. Nouveau record.
Demain c’est décidé on teste les routes jaunes sur une carte les oranges sur l’autre.
On vous tient au courant
Lundi 6 août 2012.
Brasov. Voilà, les jaunes (les routes pas les chinois) c’est bon, les oranges et les bananes aussi. Nous avons passé une nuit à 600m d’altitude. Génial, pas de moustique, de la fraicheur et au bonheur de la rosée le matin.
Cela faisait une paie que l’on n’avait vécu cela.
Nous sommes à Brasov, ville touristique. Nous sommes entré dans la ville par l’ancienne zone industrielle. Tout est désolation. Par contre entre Brasov et Sacele nous traversons une zone de shoping des plus moderne. Il y a vraiment plusieurs Roumanie. Petit tour par le magasin de vélos pour faire le plein de rustines. Rosy a eu droit à sa première crevaison.
Mardi sera un jour sans vélo. Une petite pause avec grande lessive s’impose.
Mardi 7 août 2012.
Mardi est un jour sans vélo. 15km de taxi pour rejoindre le centre, Frs.3.50, avec en supplément un commentaire du chauffeur sur les problèmes de la Roumanie.
Je suis sur une terrasse de la place principale devant une grande limonade.
Les pigeons, les fontaines, les amoureux sur les bancs publics, vous connaissez la chanson, dans le fond de la musique douce, j’ai de la peine à me rappeler les jours de canicules, les campings sauvages avec douche de moins d’un litre par personne. Les habits sont propres, nous aussi.
En rentrant en Roumanie, j’avais un peu d’appréhension. Avec tout ce que l’on nous avait dit sur les gitans, sur les chiens, sur les nids de poules, j’avais tous les radars en marche. Et bien une fois encore, chacun doit faire ses propres expériences. Nous nous y sentons bien. Et lorsqu’en étudiant la carte routière pour la suite de notre itinéraire, nous découvrons un endroit qui pourrait être bien à visiter, mais trop loin pour nos montures, Rosy dit « On reviendra en voiture cette fois. »
Allez, je vous laisse, je vais moi aussi aller faire un peu de tourisme.
Bises à tous
Phil
PS Un GRAND merci pour vos messages. Cela nous fait plaisir. Le voyage, c'est les paysages, les rencontres, les moments difficiles dans les montées sous le soleil, les moments de rigolades avec Cornelia et Vinko. C'est aussi quelques fois l'éloignement de la famille et des amis. Alors de vous lire c'est un peu la chantilly sur la glace. Merci