Novi Sad, Serbie.
C’est sous un soleil de plomb et une température de près de 40° que nous quittons la Croatie pour entrer en Serbie. Petit tour de ville de Backa Palanka, dimanche matin, quelques marchands de fruits et de légumes, un petit café, un peu de change et en route pour Novi Sad. Sur le coup de midi, nous n’avons pas la choix que de se faire une petite halte sous les arbres avec en bonus une petite trempette dans le Danube. Enfin pour ceuces qui savent nager. Ceuces qui nagent comme des cailloux, pas loin mais profond, se mouillent juste les pieds jusqu’aux mollets.
Ce soir nous plantons la tente sur une plage près de Novi Sad sur les conseils d’Alexandre, cycliste local. Nous avons droit à un superbe concert jusqu’à 3h30. Dire que nous avons bien dormi serait vous mentir.
Lundi 2 juillet 2012.
La chaleur est toujours là. En bonus aujourd’hui nous avons droit à nos premières grimpettes dignes de ce nom. 8%, 42°C à l’ombre, tilt. A 15 heures, clignoteurs à gauche vers une petite auberge avec pleins d’arbres. Le patron nous propose de camper dans le verger. Pas besoin de le répéter 2 fois. Ce soir ce sera grillade au menu. J’ai repéré une bouteille de malvoisie locale dans le frigo. On y fera peut-être sa fête.
Santé.
Mardi 3 juillet 2012.
La malvoisie est restée au frigo. La bière non. Le déficit hydraulique de la journée de hier s’est bien évaporé.
Quelle heure il-est ? 4h30, le jour se lève. On avait dit le premier qui se réveille après 5 heures réveille les autres. Si je secoue le cocotier maintenant je vais me faire appeler Arthur Foxapoilsdur. Donc je me la coince encore un moment.
Finalement nous enfourchons nos fiers destriers vers les 6h30. Il fait déjà 22°C. La journée va être chaude.
13 heures, 38°C, camping de Belgrad. On monte les tentes et en route pour la ville. Comme trop souvent les approches des grandes villes sont plus que merdiques. Les champions des queues de poissons sont les chauffeurs de bus. Ils nous dépassent avec la porte ouverte pour l’air, et on est chaque fois tout surpris de ne pas se retrouver assis dans son bus à coté de lui, une fois qu’il est passé. Pas bon pour les nerfs.
Stop, casse-croûte à 5km du centre, et retour au camping pour digérer. On refera une tentative demain matin.
A+
Bises à tous
Phil