Coucou c’est nous. Nous sommes de nouveau connectés. Nous sommes à San Antonio de los Cobres en Argentine. Tout va bien. Le moral est au beau fixe et la forme est d’enfer.
Ci-dessous la suite de nos aventures. Ne manquez pas la montagne de photos après le long texte, et oui celà fait bien 10 jours que vous n'avez pas de nouvelles.
Grosses bises à tous, et merci pour vos messages (Comment en anglais)
Rosy et Phil
Suite de nos aventures.
Mercredi, 23 février.
Si il ya une chose de difficile dans le voyage, ce sont les au revoir qui sont presque tous des adieux. Nous prenons congé de Silvia, Olga, Vilma et de Béatrice, et une petit dernier café chez Philippe et Vivian avant d’enfourcher nos bécanes pour ce qui est de merveilleux dans le voyage, de nouveaux paysages et de nouvelles rencontres.
En route donc, pour la Laguna Cejar, où l’eau est tellement salée que l’on flotte les 4 membres dehors. Nous passons la nuit en bordure du Salar d’Acama et nous avons droit à un coucher de soleil extraordinaire.
Jeudi, 24 février
La route est goudronnée, le moral au beau fixe, on avale du kilomètre. Petit campement dans des dunes de sables avec pour dessert, un arc-en-ciel double et complet. De quoi faire de beaux rêves.
Vendredi, 25 février
Réveil maussade, ciel gris, Rosy petit moral. Quelques câlins, quelques bisous, et la voilà prête à partir. La route monte jusqu’à Socaire. Premier bistrot, repas chaud pour les 6000 pesos chiliens (Frs12.-) qu’ils nous restent. Nous campons un peu plus haut du village et avons droit à notre coucher de soleil habituel.
Samedi, 26 février
Temps superbe, splendide. Nous continuons à monter sur une route de terre. Nous retrouvons des paysages à vouloir marcher à côté du vélo pour que cela dure plus longtemps. Nous posons la tente de bonne heure pour profiter de la vue. Petite douche en plein vent. Nous avons ce soir retrouvé notre bonne vieille boîte de thon avec des galettes. Cela nous manquait.
Coucher de soleil habituel.
Dimanche, 27 février
Nuit superbe, des étoiles, des étoiles et encore des étoiles.
Matin ensoleillé, nous continuons de monter gentiment. Sur la route nous rencontrons une superbe araignée. Nous apprendrons plus tard qu’elle n’est pas dangereuse. Bon, on veut bien, mais on va quand même complètement fermer la tente cette nuit.
Nous retrouvons notre premier dépôt de nourriture, ce soir ce sera la grande bouffe.
Au détour d’une courbe nous découvrons le Salar de Talar. Les mots ne suffisent pas pour décrire la beauté du paysage.
Eole nous pousse à continuer vers la Laguna Tuyaito où nous allons passer la nuit. Bon je me répète, mais ce n’est pas de ma faute, les couchers de soleil dans ce paysage sont à vous couper le souffle.
Lundi, 28 février,
Au matin tout est blanc de givre. Dans la tente, il fait bon. Nous attendons le soleil pour bouger. Nous avons prévu une petite étape. Nous profitons du paysage. Les formes et les couleurs nous invitent à la contemplation toutes les dix minutes. Nous avançons comme des escargots, des escargots photographes. Nous poussons jusqu’à El Laco, une mine de fer. Nous sommes accueillis par Alex et Oscar, les gardiens du lieu. Il est 15 heures. Nous hésitons entre continuer vers la frontière ou passer la nuit ici. Nous restons et passons la soirée avec nos hôtes. Nous apprenons que la mine est inactive pour le moment. Alex et Oscar passent ainsi, perdu dans ce coin du monde, dix jours à veiller sur les lieux avant de retourner chez eux pour dix autres jours.. Ils sont tous contents d’avoir un peu de compagnie. Ce soir nous dormons dans un lit.
Mardi 1 mars
Petit déjeuner au chaud, café, thé, toasts, céréales, beure et charcuterie ; quel délice. Nous prenons congé de nos hôtes et de Laco le chien du campement et entamons une des deux dernières montées pour rejoindre le Paso Sico. Nous friserons ainsi les 4500 mètres d’altitude.
Cela fait maintenant 4 jours que nous tournons les pages d’un superbe livre d’images. Aujourd’hui encore le Peintre a fait un travail de toute beauté. Une fois encore nous avançons au compte goute. A peine lancée la mécanique que le paysage nous demande de nous arrêter pour regarder à la jumelle ou pour prendre une photo, que dis je une photo, une quantité de photos.
Chaque contour de la route, chaque bosse nous offre une nouveau tableau. J’espère que nous allons bien dormir et que les images de la journée ne vont pas se bousculer dans notre tête.
Ce soir nous sommes à la douane argentine. Nous dormons dans un local mis à notre disposition gracieusement par les douaniers. C’est le premier soir que nous avons pu manger dehors. J’écris ces lignes assis devant la maison en profitant des derniers rayons de soleil.
Mercredi 2 mars
Le temps est beau, et nous voici parti pour de « Nouvelles Aventures ». Rosy se prend une superbe gamelle en voulant lâcher les mains pour frimer sur une vidéo. Heureusement pas de mal si ce n’est quelques égratignures aux genoux et aux coudes. Les courbatures se sera pour ce soir et pour demain matin.
Les paysages sont toujours aussi beaux. Cela nous donne envie de revenir. Mais avec une autre logistique, car nous sommes au bout de notre réserve de croque.
En fin de journée, je roulais tranquillement, lorsque j’entendis une terrible cri dans le vent. «J’ai faiiiiiiiiiiiiiiiiim ! » Rosy est à l’agonie. Elle voit une fondue au tomate avec beaucoup de fromage et des patates dans ma vulgaire soupe au tomates. Heureusement demain il parait que nous risquons de trouver un magasin dans le prochain patelin qui est à 30km. Sinon j’ai bien peur qu’elle va commencer à manger des cailloux ou à me croquer.
A demain pour de « Nouvelles Aventures ».
Jeudi 3 mars
Sous un ciel sans nuage, nous avalons les quelques kilomètres qui nous séparent de Olacapato. Là ho ! miracle, nous trouvons le seul« comedor » (resto) du pueblo, et nous nous régalons d’un steak de lama, appelé « milanese » avec sauce tomate, petites herbettes et mozzarella. Un régal après le thon et les galettes des ces derniers jours. On nous propose une chambre avec douche chaude pour nous requinquer. Nous acceptons. Rosy prend une douche exquise. Nous faisons un tour du bled. La zone est tellement tristounette qu’elle nous fout le bourdons. Allez on dégage. On refait les sacoches et on enfourche nos montures pour sortir du bled et nous trouver un petit coin sympa dans les dunes pour passer la nuit dans notre petit nid qu’est notre tente.
Vendredi 4 mars
Au programme, l’Alto Chorillo, 4500mts, pour rejoindre San Antonio de los Cobres. Nous apprenons en arrivant que de nombreuses pluies on inondé la région en plusieurs endroits et que les routes pour sortir d’ici sont impraticables. Comme la chambre est confortable, que la douche est chaude nous avons décidé de rester bloqués ici pour on ne sait combien de temps. On vous tiendra au courant.
Joyeuses Pâques, joyeux Noël et bonnes années.
Phil.